very (./29) :
Bon Nil la prochaine fois que tu vas au restaurant, capable de demander la recette en détail ?
Oh, mon beau père (qui est cuisinier) l'a déjà fait et plus d'une fois

(et, en général, ça marche assez bien... ce qui n'est pas donné, c'est le "secret" de fabrication, le truc en plus.
very (./40) :
Sally (./36) :
si c'était si facile de reconstituer les partitions à l'écoute, personne n'en achèterait
. Et il y aurait même des logiciels qui étant donné un enregistrement te crachent une partition utilisable, or ça n'existe pas autant que je sache
On raconte une histoire comme ça sur un musicien ( Mozart ? ) qui avait récrit après-coup les partitions de chépuqueltruc entenduà un concert
[ sinon ça me semble pas si difficile, le logiciel... bon ça donnera un truc générique qui dépend de la qualité de l'interprétation... ]
Ca ne consiste qu'en une personne, dans le cadre d'une légende urbaine

Quant au logiciel, Korg y travaille depuis plus de trente ans et n'a jamais réussi qu'à produire un prototype qui récupère la mélodie, la basse, quelques informations sur l'harmonie, un rythme (ahahah).
En réalité, il y a énormément de façons d'écrire un rendu musical donné (ça a d'ailleurs été l'un des jeux préférés au début XXème siècle, avec l'éclatement de l'harmonie et les jeux d'enharmonie (bon, il est abusif de parler d'enharmonie quand il n'y a plus de cadre harmonique)... comme faire sonner des quintes en écrivant des tierces (Fa double bémol - La double dièse). Et il y a en plus énormément de façons d'interpréter un écrit donné (sinon il n'y aurait plus d'enregistrements, on se satisferait de ce qui a été fait jusqu'à présent... or c'est loin d'être le cas... on (re)découvre des façons d'interpréter, on les fait coller à une réalité esthétique, etc.).
Bon, on s'est éloigné du sujet, mais ça ne me fait pas dévier de ma pensée : un cadre légal strict pour protéger la notion d'originalité pendant une période donnée bien plus courte qu'à l'heure actuelle et à définir en fonction de l'évolution du domaine autour lequel on gravite, et la possibilité pour chacun d'avoir accès à la connaissance de son époque, puisque celle-ci n'est plus astreinte à des contraintes physiques fortes.
Ce qui ne veut pas dire que le droit moral du créateur soit à supprimer, je n'ai pas dit ça. On peut très bien conserver la paternité d'une oeuvre de l'esprit (algo, composition, écrit, tableau...) et décider ou pas de la garder pour soi, de la diffuser sans restriction à une destination précise*, ou d'abroger cette diffusion (là, ça pose problème au niveau technique, mais je pense que ça doit rester une possibilité offerte).
* tu remarqueras que je n'impose pas à tout le monde de tout libérer (tout simplement parce qu'une entité - morale ou physique - qui veut développeur quelque chose pour soi n'a pas de comptes à rendre au reste du monde).