91Fermer93
veryLe 24/10/2009 à 19:12
la justice dit presque exclusivement son mot lors des divorces ( c'est là que formellement on voit la réalité contraignante des promesses ^^ ) ; c'est rare qu'une femme fasse un procès à son mari, ou l'inverse, pour obtenir des pensions alors qu'il n'y a pas d'instance de divorce en cours cheeky

Donc je prends le cas limite du mariage qu'est le divorce d'une part pour voir la réalité effective des obligations, d'autre part parce que c'est surtout là-dessus qu'on a des données, enfin parce ce que ça nous dit quelle est la norme objective de la société : un conjoint qui aide l'autre, par exemple parce que l'un travail et l'autre poursuit ses études, comment savoir si c'est un cas particulier à eux ou le cas général, si ça résulte d'une obligation générale ou d'une entente innée entre deux personnes ? peut-on ne serait-ce séparer les deux ?
D'où la tentation pour la sociologie, afin d'avoir une idée chiffrée de la norme sociale "moyenne" en vigueur et de la réalité contraignante des obligations, de regarder les décisions de justice...

Quand tout va bien dans un couple, c'est évident que l'on s'aide mutuellement, c'est inné et n'a rien d'une obligation. L'obligation prend toute sa valeur quand ce n'est plus inné, ie qu'on passe des difficultés. Et souvent aujourd'hui difficultés == divorce.

Mais bon sinon oui à proprement parler il s'agit du mariage. Et ce qui caractérise le mieux le mariage par rapport à l'union libre; c'est la possibilité de divorcer ^^