Ciwtron (./20) :
Ça peut se comprendre que l'église n'autorise pas de nouveaux tests. Imaginez si on découvrait publiquement que le saint suaire est faux. Ça ferais un scandale. Alors que tant que ça reste dans le doute...
De toute façon l'église ne reconnait pas l'authenticité du suaire, et elle a accepté les datations médiévales du suaire.
Tu serais en train de dire que l'homéopathie ne marche pas
Pour le moins !
GUNNM (./21) :
soit sympa, étayes des propos.
J'en ai dit suffisamment, non ?
Là tu dis : "non l'église ceci cela"... Tu as pourtant l'esprit curieux, tu devrais t'intéresser à cette énigme, et comme moi y trouver des lacunes grossières.
Ben écoute j'ai essayé de faire un pavé qui fait le tour :
- de l'aspect historique (récit historique)
- de l'aspect scientifique (authentification)
- de l'aspect psychologique (tentative de faire un sujet sensationnel là où il n'y a rien)
Folco (./22) :
Surtout que la première datation fut faite par un gentil scientifique impartial sur 3 morceaux différents... dont certains n'étaient pas authentiques (il s'est fait grillé parce qu'il n'a pas été capable, lors de ses remplacements, de faire gaffe que masse(chaque morceau) == masse originale prélevée) 
Voilà le protocole de la datation de 1988 :
En 1986, le Vatican et 7 laboratoires se lancent dans de longues discussions autour des méthodes d'authentification.
En 1988, trois laboratoires sont sélectionnés : ceux des universités d'Oxford, d'Arizona et de Zurich. Le protocole expérimental est arrêté et signé.
Un échantillon est extrait du suaire, après discussion de toutes les parties.
Parallèlement, trois autres échantillons tests sont joints à l'expérience :
- Un morceau d'une toile de lin d'une tombe de Nubie, estimé au 11ième ou 12ième siècle.
- De la toile de lin d'une momie égyptienne du 2ème siècle.
- Un morceau de la cape de Saint Louis d'Anjou, datant du règne de Philippe IV (1285-1314).
Chaque laboratoire reçoit un morceau des quatre échantillons et procède donc à quatre datations.
Les trois labos donneront des résultats concordants pour les trois échantillons connus, et ils estiment tous le suaire à 1260-1390 après Jésus Christ.
Il n'y a raisonnablement pas de doute à avoir sur cette datation.
Les fanatiques ont beau propager tous les ragots qu'ils veulent, on a obtenu trois fois le même résultat dans trois labos différents, le protocole a été discuté jusqu'à plus soif pendant deux ans et avec la participation plus qu'active du Vatican.