iwannabeasushi (./300) :
On ne te demande pas d'être contre l'avortement, qui est toujours un drame en soit, mais on parle du droit à l'avortement. J'imagine que c'est juste un abus de langage de ta part, mais sur cette question, les mots sont importants. Les religions en général refusent ce droit, car c'est bien connu la vie n'appartient qu'a Dieu. Se revendiquer d'une pratique religieuse ne devrait pas être à la carte, où alors il faut se reconnaître en tant qu'agnostique, quand bien même on est influencé par une religion.
Oui, et (c'est peut-être un des fondements du christianisme libéral) je me base sur deux récits se l'AT pour défendre le fait qu'il puise être légalisé et laissé à la liberté de conscience de chacun : le libre arbitre laissé à Dieu aux Hommes dès la Génèse, et la miséricorde qu'accorde Dieu aux hommes, en particulier lorsqu'ils font des folies.
En fait, à mon sens, la loi des hommes doit permettre de réguler une société et non une morale ou une éthique. En général, la régulation de la société se fait en accord avec la morale et l'éthique ; parfois, la morale et l'éthique vont plus loin (ou sont en léger décalage) que le besoin de cadrage de la société.
C'est (probablement ?) quelque chose qui me différencie beaucoup de Martial.
iwannabeasushi (./300) :
Tromper sa femme est contraire aux 10 commandements, mettre un préservatif non, donc je ne vois pas trop pourquoi le croyant inverserait ces priorités ?
Parce qu'il y a un brouillage du message, en particulier - comme je le soulignais - dans les pays faiblement alphabétisés. Lorsque ma tante (religieuse) travaillait en Afrique, elle était témoin au quotidien de cette confusion. Le préservatif était présenté comme le mal absolu, et les hommes avaient plus honte de ça que de tromper leur femme.