Je ne serais pas aussi absolu que Folco (
./75) mais je suis assez du même avis.
Mais je suis aussi d'accord avec
Kevin Kofler (./72) :
Le but devrait être un monde uni, sans frontières ou à frontières totalement ouvertes, et où tout le monde a les mêmes droits partout.
Le problème c'est que c'est un but idéal, et on sait qu'avant d'en arriver là, on a beaucoup à perdre. Le monde est comme décrit en
./75, et je ne pense pas qu'un jour ça soit irréalisable qu'on en arrive à unir tout le monde d'une certaine manière.
Ça peut juste prendre millénaires et de nombreuses guerres, plus peut-être quelques exterminations de pays/peuples, mais en fait je suis persuadé qu'en fin de compte on sera forcé d'aller dans cette direction un jour où l'autre. (En fait je suis certain que ça se fera naturellement… Enfin disons que personnellement, je donne 50% à l’extermination totale de l'humanité et 50% à l'assimilation totale de tous les peuples/cultures, dans les deux cas sur le très très très long terme)
Mais en dehors de ces conditions idéalistes, c'est assez simple, le premier objectif est la survie (tant pour un pays/un peuple/une culture, que pour un homme seul). Tu peux avoir les plus belles idées du monde, si tu veux pouvoir les imposer, il faut avoir la force de les imposer, sinon, autant pisser dans un violon.
Et quand bien même à un moment donné tu aurais la force nécessaire, si tu commences à faire des cadeaux à tes voisins (potentiellement ennemis) sans réciprocité (donc de vrais cadeaux, quoi…), tu affaiblis ta position (tu passes pour un faible, laisse entrevoir, des failles, etc.), et si tu ne fais pas attention, à force de gentillesse et de cadeaux, tu finis par te faire bouffer de l'intérieur.
C'est aussi pour ça qu'à la base on a ce concept de nationalité, pour se protéger et pour survivre ensemble…
./76 > Vous n'avez pas battu le record du pays le plus longtemps sans gouvernement, récemment ?

Pas non plus de conflits entre les deux parties de la population, voire les deux moitiés du pays ?
