very (./1123) :
bref problème de "la méchante culture patriarcale blanche occidentale", ce n'est pas la culture du viol, mais la culture d'un féminisme neuronesless, toujours prêt à s'enfoncer dans plus de ridicule.
Te demandes-tu si cette façon de voir le féminisme comme excessif ou ridicule n'est pas justement dû à une forte implication de la culture patriarcale dont tu parles ?
L'idée d'être "libre penseur" attend à être limitée à notre propre conception du monde. L'important n'est pas d'estimer qu'on peut voir clair parce qu'on voit autrement que ce que le monde nous dicte, mais voir au-delà de ce qu'on s'impose à nous-même.
very (./1123) :
si l’anthropologie nous a appris une chose c'est qu'une culture est principalement un système d'échange des jeunes femmes (/célibataires pour les non-patriarcales), une codification des rapports, bref tout l'inverse du viol.
Le viol n'a pas toujours été considéré comme un crime. Parfois comme une nécessité durant des guerres, parfois comme un droit à la vengeance (même quand la victime n'est pas coupable mais liée au coupable), parfois même comme quelque chose de fréquent, voire banal (aussi bien selon l'époque, qu'actuellement, selon les lieux). En cela je ne vois pas la difficulté de parler de terme "culture du viol", car c'est effectivement quelque chose qui se cultive, dans le sens où ce qu'on plante aujourd'hui sera ancré dans les générations suivantes. C'est quelque chose qui entre dans l'éducation par le message que fait passer la société.