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RHJPPLe 28/05/2019 à 16:53
redangel (./217) :
Je ne devrais pas te répondre RHJ, mais juste une remarque : ça n'a rien de balaise (j'ai bien compris que ton terme était du 2nd degré péjoratif), c'est juste de la protection. A trop dépendre de quelque chose (n'importe quoi), le jour où ça n'y est plus (mettons un beau blackout 1 semaine sans électricité) j'aurais plus de facilités d'adaptation en l'ayant 1/envisagé 2/testé (à petit niveau...)
Ça n'avait pas pour but d'être péjoratif, mais simplement un peu moqueur. Je trouve ça bien que tu puisses t’accommoder de peu et que tu t'exerces régulièrement à vivre sans confort moderne, par contre ça ne peut pas être une réponse à la problématique discutée et c'est donc un peu hors sujet (c'est ce que je voulais faire ressortir).

S'il faut diminuer de 60 % la consommation d'énergie pour qu'on puisse se passer des centrales nucléaires, comme il en était question, avec les technologies actuelles et étant donnée la répartition de la consommation présentée dans les graphiques montrés, alors il faut éliminer presque totalement plusieurs postes de consommation et vivre un peu comme tu le disais. Ce n'est pas souhaitable et surtout, ce n'est pas réalisable. Bien sûr, en cas de cataclysme, il n'y aurait peut-être d'autre choix que de vivre comme ça, mais ça entraînerait une grande perte de population.

Si l'on veut modifier nos sources d'énergie pour des raisons rationnelles (danger potentiel, difficulté d'approvisionnement en matière première ou de traitement des déchets...), puisque les technologies actuelles ne le permettent pas, il faut investir le plus possible dans la recherche. En attendant d'avoir une solution viable, il est inutile de dépenser des ressources pour appliquer des solutions inefficaces (dans le sens où elles ne font pas diminuer le danger ou les difficultés qui justifient le changement) et il me semble qu'il est encore plus inutile de culpabiliser les gens quand la seule chose qu'ils auraient pu faire est d'aller vivre dans une grotte (toute économie moins extrême ne semble pas permettre de diminuer le danger ou les difficultés qui justifient le changement).