Moumou
:
guilc > Le problème, si le non gagne, c'est que ce sera sûrement pire que si le oui gagne.
Comment et pourquoi ça peut être pire?
Je comprends mal ce genre d'argument.
On soumet un texte au vote, il est mauvais, donc c'est non. Les méta-méta-discussions autour n'ont pas beaucoup d'intérêt...
Ca ne fera que gagner du poids électoral aux extrêmes.
- C'est quoi, un extrême ?
- et alors ?
L'offre politique n'est clairement pas adaptée à la demande (plus de 50% de la France n'est pas représentée par un parti sérieux sur cette question). Si les grands partis ne veulent pas assumer ça, de petits partis pourront y gagner des voix. Je ne vois pas le problème.
Y a qu'à voir la proportion de gens parmi les tenants du non qui votent non parce que turquie, bolkestein, ou chirac/raffarin (cf le dernier sondage de Marianne).
C'est des extrêmes, ça?

(et pourquoi ce ne serait pas des raisons pertinentes ?)
C'est bien dommage, mais le non perfectionniste est très largement minoritaire.
Pourquoi c'est bien dommage?
Pour toi, le seul non qui puisse tenir, c'est un non qui signifie un oui encore plus radical?
Alors certes ceux qui font campagne pour le oui prennent les partisans du non pour des cons, mais contrairement à Hippo, je crois qu'ils ont raison (sur la majorité, du moins).
Juste une précision sémantique : ils ont raison de prendre les gens pour des cons, ou raison de dire oui ?

(et pourquoi, surtout? Par ce que bon, j'aimerais bien entendre au moins *un* argument qui ne me semble pas bidon - comme Sally, je dois être bête, mais je ne comprends absolument pas le oui...

)