Pour les photos, je crois comprendre la démarche. Si la mise en place sur l'assiette peut être considérée comme une œuvre à part entière, les chefs pourraient ne pas apprécier que ledit travail soit catapulté partout sur internet, en particulier (je vais supposer) que cela constitue une banque d'images dans lequel des professionnels vont piocher.
Je vais creuser un peu plus à la supposition que dès lors, ces œuvres gustatives mais aussi visuelles sont partagées entre les clients du restaurant.
Ce n'est de toute façon pas si problématique. Si le restaurant refuse que ses clients prennent en photo la nourriture, ce serait tout aussi applicable que s'il prenait autre chose, comme la décoration, en photo. Bien d'autres magasins refusent que les gens prennent des photos dans leurs établissements.
Ajoutons à cela que, contrairement à l'interdiction stricte de fumer dans les lieux publics, il faut que le restaurant porte plainte contre un client. Aussi non seulement ceux qui viennent expliquer cela à celui qui vient de prendre une photo risque de perdre des clients (celui concerné, mais pourquoi pas aussi ceux des tables voisines, à l'idée de ne plus revenir), mais à l'inverse en plus des restaurants pourraient attirer de la clientèle avec un aspect plus sympathiques que les autres en déclarant clairement que chez eux, on n'interdit pas ces clichés. La fin de ces articles donne exemple de l'opinion des gens quand on le leur interdit.
Bref, beaucoup de bruit pour rien. Visiblement ça n'a jamais été jusqu'à la plainte, et ce n'est pas comme si une nouvelle loi avait été votée.