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NilLe 02/04/2009 à 14:34
Mais je ne nie pas que le "faire" a un coût, hein. Simplement qu'une fois que ce coût a été rentabilisé (alors oui, ça pose le problème de la possibilité de rentabiliser, j'ai proposé arbitrairement 6 mois pour ce qui est d'usage commun et "plus" pour ce qui est d'usage industriel, mais je veux bien entendre que ça puisse être plus - par contre, dans le domaine de l'informatique, je doute sincèrement que ça dépasse les deux ans), je ne vois pas pourquoi continuer à laisser la connaissance et l'implémentation fermées. Ca n'apporte absolument rien, sinon créer des fortunes qui se bâtissent sur une idée (ce qui, à mon sens, est plus néfaste qu'autre chose... de la mêem façon que je ne comprends pas pourquoi l'album rouge des Beatles est vendu aussi cher - voire plus - qu'au moment de sa sortie... ça n'apporte absolument rien à la recherche [à la musique/la culture], et ça fait bien longtemps qu'on a passé le seuil de rentabilité).

Alors évidemment, on peut se dire qu'on supprime une liberté. Mais on peut voir aussi ça d'un autre point de vue : on donne la liberté à tous d'accéder à la connaissance. On casse les lobbies (pharmaceutiques, industriels, culturels) et les groupements protectionnistes qui (s'ils ont souvent une justification première raisonnable) finissent par scléroser le système.

Qu'est-ce qui est le plus liberticide ? Interdire la diffusion du savoir, de la connaissance et des modèles de savoir-faire ? Ou permettre sa diffusion ?

De toutes façons, ce qui arrivera probablement, c'est qu'une fois arrivés à une phase de stabilisation (de régulation), on réalisera au final que ça n'est pas si différent d'aujourd'hui ; les financements seront juste différents, mais au final, les compétences nécessaires pour comprendre ce qui est libéré feront qu'il n'y aura pas de sur exploitation des informations (il suffit de voir comment ça se passe dans le logiciel libre ; il n'y a pas tant de forks que ça et, généralement, ils se font plus sur des points d'idéologie et de méthode que sur des problèmes économiques...).