./13873> plus que les systèmes, ce sont les besoins qui évoluent en fait.
Par exemple, il n'y a plus vraiment de cas d'usage à un affichage déporté au sens classique sur de l'Unix, et de moins en moins sur du windows, ce qui a fait cesser toute innovation dans ce sens. Les cas d'usage de type prise de main distante n'ont jamais vraiment existé sur Unix et tendent à disparaître sur Windows, tandis que les usages de type virtualisation du poste de travail ont été industrialisées à grande échelle par des éditeurs tiers, rendant caduques les outils proposés par X comme par windows.
Mais il n'y a plus vraiment de débats en fait, chaque OS a pris une part des cas d'usages, et tout changement serait extrêmement long, à cause de l'inertie des compétences des opérateurs. En gros...
=> les serveurs d'infra, c'est du Linux
=> l'outillage de messagerie et bureautique, c'est du windows pour le frontend et du linux pour le backend (quand il y en a un)
=> tout ce qui est web c'est du Linux
=> les gros progiciels, c'est du Unix
=> les autres progiciels, c'est du Linux ou du Windows selon l'éditeur (50/50 à peu près)
=> les bases de données, généralement c'est le même OS que l'appli qui l'utilise. Sauf s'il y a besoin de performances, auquel cas il n'y a pas vraiment le choix, c'est forcément du Unix.
=> les systèmes transactionnels lourds, c'est du Z. Un bon vieux sysplex des familles, on n'a toujours rien fait de mieux pour ça.
Du coup chaque système a l'essentiel des efforts dirigés vers ses cas d'usages, et il y a plus un phénomène de spécialisation qu'une vraie concurrence. Sauf peut-être pour Unix, qui se fait bouffer progressivement par le couple Linux/Windows, mais pour des raisons hardware, pas à cause de l'OS.