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iwannabeasushiLe 03/05/2010 à 00:15
Folco (./825) :
Et pourquoi ? La défaite de l'Allemagne en 18 a renversé le Kaiser, et quand Spartakistes et corps-francs ont vu qu'ils avaient renversé ça pour le remplacer par une république financière qu'ils avaient sauvée les armes à la main (Weimar), ils ont marché sur Berlin. Ca oui, c'est le refus de la trahison d'un peuple par quelques bourgeois richissimes entourés de leur cour grapillant tout ce qu'ils peuvent et espérant demain s'en mettre autant dans les poches. Je trouve ça grandiose, oui.


La guerre civile, c'est la solution pragmatique que tu proposes pour améliorer la gouvernance du pays ?
Hippopotame (./826) :
Les nouveaux entrants le découvrent à leurs dépends, souvent avec surprise : l'Union ne protège pas ses états membres contre le reste du monde, et d'ailleurs les traités interdisent explicitement moultes expressions de solidarité, que ce soit à l'intérieur d'un état ou entre états (d'ailleurs l'aide accordée à la Grèce est illégale, mais en plus d'être pléthorique au niveau législatif, l'Union ne se préoccupe pas toujours de respecter le droit).


N'importe quoi, tu déformes les directives sur la concurrence pour faire croire que ça s'applique aux Etats. Et c'est de plus normal que les mécanismes d'entraides soient au niveau européen et pas bilatéral pour des raisons d'efficacité...
Hippopotame (./826) :
À vrai dire l'européisme a fini de s'épuiser dans le projet de la monnaie unique, qui en plus n'a pas donné grand chose de positif. Depuis il n'y a plus rien, parce qu'il ne peut plus rien avoir de plus, les états-nations ont une réalité sociologique solide et la petitesse de la classe politique actuelle ne permet pas de forcer ce mur de la réalité.


C'est ta propagande patriotique ? J'aime bien tes remarques parce que tu fais parti de ceux qui ont une certaine culture générale, mais là c'est quand même une remarque à l'emporte pièce. Cela dit, je suis d'accord sur la petitesse de certains décideurs politiques, mais malheureusement ils le sont pour des raisons bassement domestiques. L'Europe au contraire, c'est le véritable idéal qui comporte justement ce risque de déplaire à certains esprits bornés (non je ne parle pas de toi). c'était mon instant Gordon Brown tongue
Hippopotame (./826) :
Et oui, il y a des identités nationales qui ne s'effacent pas, malgré toutes les hypocrisies. Il faut l'accepter : les faits sociaux, malgré leur caractère arbitraire et ennuyeux, peuvent être aussi inéluctable que les lois de la thermodynamique.


Mais en politique aussi il y a de l'entropie.
Hippopotame (./826) :
1) la crise grecque est un avatar de la crise financière mondiale. L'euro n'est certainement pas responsable de cette crise mondiale, néanmoins les faiblesses de l'architecture monétaire européenne jouent un rôle dans son ampleur.
2) l'euro a un rôle extrêmement préoccupant dans la gravité de la crise grecque. C'est à cause de l'euro que le système monétaire de tout un continent peut être menacé par la situation d'un pays périphérique qui représente quelques % du PIB ; c'est à cause de l'euro que la Grèce ne peut pas apaiser la situation par une simple dévaluation.

Ajoutons que le prêt à la Grèce n'a rien réglé et nous sommes toujours sur la corde raide, d'ici six mois, un an, qui sait ? nous connaitrons de nouveaux soubresauts.


1) Les précédents gouvernements grecs ont triché sur leur déficit. Effectivement l'euro les a couvert d'une explosion des taux plus précoce, mais ça n'aurait rien changé à la malhonnêteté des informations qu'ils distillaient sur les marchés.
2) Ton argument, c'est l'euro aggrave la crise car il génère des solidarité (de gré ou de force). Je trouve ça assez douteux pour l'accuser de tous les maux. Et ce même euro fait que la Grèce n'a pas fait faillite justement. Le risque c'est celui des dominos, mais justement en sauvant la Grèce, on sauve le Portugal et l'Espagne du même coup. C'est justement fantastique, et c'est grâce à la taille de la zone euro.
Folco (./827) :
Oui, avec comme condition que "les meilleurs" != "les plus riches qui se baffrent sur le petit", et qu'un idéal maintienne cet équilibre. Il faut un intérêt supérieur pour garder cet équilibre. Les DDH et autres déclarations Onusiennes n'ont jamais rien prouvé à ce niveau. La religion est pour moi le seul idéal qui en soit capable.


C'est vrai que les théocraties ont prouvé leur supériorité face aux démocraties libérales.

Et de la part d'un sedevacantiste, la suggestion ne manque pas de sel.
Prehisto (./828) :
On a pas la même notion de quelque chose qui peut "paraître naturel" à des individus (les "français").


J'appuies mes dires sur des chiffres (40% du PIB français redistribué). Tu t'appuies sur ton ressenti personnel. D'un point de vue dialectique, un des deux arguments est supérieur à l'autre, je te laisse deviner.