./60 > As tu lu
http://www.zetetique.ldh.org/suaire.html que tu postes ? J'ai lu les passages correspondants à McCrone, je les cites. Peut être les liras tu et pourras me dire où est ce qu'il est désavoué par ses pairs ? L'auteur de l'article se contente d'expliquer sa démarche et ne dis
jamais qu'elle est infondée.
La première d’entre elles est celle du défunt Dr Walter McCrone, directeur du McCrone Research Institute, un laboratoire spécialisé dans la détection scientifique des faux en art. Le sindonologue Ian Wilson a écrit (avant les analyses…) que ce laboratoire était « peut-être le lieu du monde où l’on peut extraire un maximum d’informations de l’échantillon le plus infime qui soit ». L’équipe du Dr. McCrone s’est ainsi illustrée dans la détection de nombreux faux (de Vinci, Turner, Picasso, etc.), ainsi que de la carte du Vinland », qui a défrayé la chronique dans les années 70.
Les chercheurs de la commission de 1973 ayant noté sur l’image du « suaire » la présence de granules rouges qu’ils n’étaient pas parvenus à identifier, c’est à cette identification que s’employa justement le Dr McCrone.
En tant que membre du S.T.U.R.P., il reçut, après les examens d’octobre 1978, une série de 32 échantillons prélevés à l’aide d’un ruban adhésif spécial : 14 provenaient de zones sans image (zones-témoins), 12 de l’image du corps; 6 des zones du « sang ». McCrone les étudia au microscope à lumière polarisée.
Il s’aperçut que dix-huit de ces échantillons présentaient une quantité significative d’un très pur oxyde de fer, utilisé depuis les temps préhistoriques comme pigment de peinture. Une étude en aveugle de ces 32 échantillons démontra en revanche qu’aucun des échantillons de contrôle (ceux sans image) ne contenait de telles particules.
Les particules de pigments d’oxyde de fer (Fe2 O3) collaient aux fibres, comme si elles étaient en suspension dans un médium. Elles étaient d’autre part identiques à l’ocre rouge, un pigment très courant au moyen âge.
McCrone découvrit encore que les fibres des zones à image étaient faiblement teintes en jaune. Avec une collègue, il examina « plus de 8 000 fibres des zones à images et sans image» et trouva que « les zones à image avaient beaucoup plus de fibres teintes (30-72% des fibres) que le contrôle sans image ou les échantillons d’image faible (10-26
. » Cette découverte accréditait la thèse d’un médium ayant jauni avec le temps.
McCrone utilisa alors une technique de rehaussement des contrastes, qui lui confirma que la dispersion des pigments correspondait à la présence d’un liant. Procédant à divers tests, il fut capable de préciser qu’il s’agissait d’une détrempe composée à partir de collagène animal, un produit à base de peaux d’animaux, de muscles, d’os, etc. Comme seules les fibres jaunes et/ou à pigments réagirent positivement, c’était le signe que ce liant était absent des zones témoins et correspondait à l’emplacement des pigments d’ocre rouge.
Conclusion du Dr. McCrone : « l’image entière a été appliquée sur le linge par un artiste très habile et bien informé ». L’artiste avait utilisé un pigment d’oxyde de fer associé à un médium à base de collagène.
Avec son équipe, McCrone mena des analyses complémentaires. Grâce au microscope électronique à balayage et à la microsonde électronique (electron mirocprobe), ils déterminèrent qu’un pigment particulier correspondait au « sang », en s’ajoutant à l’ocre rouge : le vermillon, également appelé cinabre, un pigment également courant au moyen âge.
Le S.T.U.R.P n’apprécia pas ces conclusions qui remettaient en cause le travail de près d’un siècle de sindonologie. Au printemps 1980, McCrone fut prié de rendre ses échantillons. En juin, se voyant dans l’incapacité de produire de nouveaux travaux, il envoya une lettre de démission à John Jackson. Seul le Rév. David Sox, sindonologue anglican, accepta son verdict et se rangea à ses côtés.
Les sindonologues cherchèrent des échappatoires, mais ne parvinrent jamais à réfuter la découverte fondamentale de McCrone : la mise en évidence de la présence de pigments d’oxyde de fer sur les zones à image et son absence sur les zones vierges.
L’ordalie du C14
Dès qu’il commença son étude sur le « suaire », le Dr. McCrone demanda que l’on fasse passer à la relique le test de datation au C14. Au milieu des années 70, le pasteur Sox se chargea de contacter le Pr. Gove, co-inventeur de la spectrométrie de masse par accélérateur, une technique nouvelle de datation C14 qui consiste à séparer les ions C14 des C12, pour déterminer le rapport des deux isotopies.
Le Dr McCrone a demandé à un artiste de réaliser un portrait du Christ en inversant le clair et l’obscur (voir images). Celui-ci utilisa un pinceau fin, de l’eau pure, 1% de gélatine et quelques particules d’oxyde de fer. Le résultat est impressionnant. Il est impossible de distinguer à l’oeil nu l’image obtenue par l’artiste contemporain de celle du « suaire »…
Conclusion…
Au final, on ne peut donc que reconnaître que le « suaire » n’est plus un mystère depuis longtemps et que les sindonologues abusent de la crédulité du public, avec (parfois, souvent…) la complicité de médias peu scrupuleux en quête d’audimat. L’émission « Secrets d’actualité » sur M6 de mars 2005 est le dernier exemple en date : il y en aura d’autres.
McCrone désavoué par ses paires ????
