kimLe 28/03/2007 à 22:41
Le nombre d'adhérent n'est pas proportionnel à la puissance du syndicat.
Simplement, ce que je veux faire comprendre, c'est que les conditions de travail ne sont pas nécessairement directement liées à la puissance des syndicats.
Si nous n'avions pas de syndicats, que se passerait-il. Probablement, une fin des privilèges "particuliers" (régimes spéciaux). Probablement un retour aux 40h. Et après, si ca nous permet de vivre mieux, pourquoi lutter contre ?
La suisse a un contrat unique, ils travaillent 40h, et ont 2 semaines de vacances de moins que nous (en gros). Mais en contrepartie, ils gagnent plus, le niveau de vie est globalement plus élevé qu'en france pour les professions à haute valeur ajoutée. Ils valorisent le travail.
Pareil en Irlande : valorisation de ce qui apporte de la valeur. C'est normal.
En france, on ne voit pas du tout ce mouvement. C'est du à un passé social et historique je pense, qui tend à vouloir égaliser. Je ne dis pas que c'est mieux ou moins bien, je m'en fous. C'est juste différent.
Ce que je ne comprend pas, c'est qu'on puisse dire : si y'avait pas les syndicats, ça serait le merdier, on retournerait à l'age de pierre (RRRrrrrr). Qu'est ce qui le prouve ? Les pays les moins syndiqués ne sont pas les plus mal lotis.
Et tu ne m'enleveras pas de l'idée que la suède est un cas à part.
edit : d'ailleurs, si tu regardes bien, tu me sers le contre argument pour gunnm : si en france on a un syndicat si pourri, pourquoi sommes-nous un des rares pays à travailler si peu et a avoir autant de privileges ? Pourquoi n'a-t-on pas un "salaire polonais" ?