
squalyl (./1867):Je suis bien content de déménager fin juillet pour ne plus avoir à passer par St Lazare. Je pense que le matin et le soir ils vont tout laisser ouvert pour pas que ce soit trop le bordel ^^
ils y ont pas encore pensé mais ca pourrait venir.
Ouais, les portillons a saint lazare, ca atteint des sommets de ridikule, j'attends de voir le bordel monstre que ca va être avant qu'ils les laissent définitivement ouvertes.
Pen^2 (./1866) :Tu rigoles, mais sur une des générations de TGV à un étage, chaque place avait deux numéros, pour permettre une adaptation en fonction du sens de circulation. L'un des deux numéros était éclairé, l'autre non.
Vu qu'il s'agit d'écrans, j'espère que les noms des voies changent tous les jours ?
zikzak (./1873) :
Mais la SNCF travaille à tous ces bugs, en commençant par renommer la gamme en InOui, parce qu'elle le vaut bien.
Folco (./1875) :Tu fais un concours de litote ?
Ils sont vraiment nuls à chier à la sncf. Je me demande si, pour pondre des débilités pareilles, il ne faut pas un véritable problème d’encadrement, de management....
Pen^2 (./1879) :avant ça "marchait" parce que le but était de transporter des voyageurs et tant pis si telle petite ligne était pas rentable, c'était un service public, incluant les défauts des administrations... maintenant on veut en faire qqch de rentable à tout prix mais pas trop concurrentiel donc on a découpé une fois sncf/rsf, un autre découpage est prévu et la privatisation derrière...
Mais justement, avant ça marchait bien, non ?
Zerosquare (./1880) :Je ne sais pas, jusque les années 70, peut-être 80 ?
Quand tu dis "avant", tu parles de quand ?
Parce que l'un des problèmes de cette entreprise, c'est l'énorme inertie. Je ne dis pas que rien ne change (et pas forcément en bien, d'ailleurs), mais les problèmes ne sont pas récents.
vince (./1881) :
avant ça "marchait" parce que le but était de transporter des voyageurs et tant pis si telle petite ligne était pas rentable, c'était un service public, incluant les défauts des administrations...
Oué je sais bien, c'est la technique habituelle...
vince (./1881) :
et tout est dans ta réflexion, que tlm se fait "avant ça marchait pas trop mal" ensuite on baisse le niveau et on te convainc qu'il n'y a que la privatisation qui pourrait résoudre le pb, et non seulement tu vas l'accepter mais tu seras au premier plan pour la réclammer
Zerosquare (./1882) :Oué je parlais du point de vue du client, c'était connu pour ne pas être super stressant pour employés
Tu peux te permettre de gros gaspillages quand l'État est là pour éponger les dettes, ça "marche" en apparence
Pen^2 (./1884) :Les besoins étaient aussi profondément différents ; il y a eu, depuis, une désertification de certaines zones rurales (qui sont devenues moins rentables, voire pas du tout rentables), des évolutions au niveau des normes (environnementales, d'accès...), des usages (on voyage beaucoup plus qu'avant, quand-même, pour des trajets plus longs, avec un rapport au temps qui s'est profondément transformé : il n'est pas rare d'avoir une réunion à Paris à 9h30 en partant de Montpellier le matin même, là où auparavant on prenait un train la veille ou un train de nuit, voire qu'on ne se déplaçait tout simplement pas, par exemple).
Je ne sais pas, jusque les années 70, peut-être 80 ?
Quand c'était un service public, quoi ^^
Zerosquare (./1886) :Je suis d'accord, sans être d'accord non plus ; ce n'est pas qu'une question de monopole mais d'échelle. Quand tu regardes les entreprises qui ont un siècle d'histoire, il n'y en a pas beaucoup qui arrivent à s'adapter (en général, elles finissent par couler ou par se faire bouffer par une autre, plus jeune, et qui a profité de son "agilité" pour être prête). Et, du coup, ça a un impact au niveau du service/de la prestation, parfois avec une rupture violente de qualité ou de continuité.
Oui, la société et la clientèle ont évolué, mais ça ne s'est pas fait du jour au lendemain, ils avaient le temps de voir venir et de s'adapter. Y'a des entreprises qui subissent des évolutions bien plus violentes et qui arrivent à gérer. Mais le monopole incite à se reposer sur ses lauriers.
Zerosquare (./1887) :Ah ça, je suis d'accord avec toi ! Mais ce qui était peut-être plus une honte était que ça restait quand-même bien souvent mieux qu'aller au guichet :/
Quant à la commande des billets en ligne... pendant des années, voyages-sncf était une véritable honte (dans l'absolu, et comparé aux sites de la DB ou de la SNCB par exemple).
Nil (./1888) :L'échelle compte, bien sûr (tu ne manœuvres pas une mégaboîte aussi facilement qu'une petite entreprise), mais c'est surtout une question de volonté.
ce n'est pas qu'une question de monopole mais d'échelle. Quand tu regardes les entreprises qui ont un siècle d'histoire, il n'y en a pas beaucoup qui arrivent à s'adapter (en général, elles finissent par couler ou par se faire bouffer par une autre, plus jeune, et qui a profité de son "agilité" pour être prête).