squalyl (./1) :
Le seul truc, c'est que ça devient un peu obsolète les PIC, on préfère largement les ARM et les JTAG de nos jours...
Là, je ne suis pas d'accord. OK, un ARM est plus puissant qu'un PIC et suffisamment puisant pour pouvoir coder comme un cochon (euh, pardon, pour supporter la méthode de développement RAD

). Mais il reste plein d'applications "légères" dans lesquelles un PIC (ou un autre micro 8 bits) sera plus adapté qu'un ARM : moins cher, prend moins de place, consommation moindre, plein de modèles différents (-> donc on peut quasiment choisir à-la-carte)...
Pour le reste je suis assez de l'avis de Godzil, pour avoir une belle IHM et dans les applications "lourdes" (genre qui doivent utiliser une BDD, une mise en réseau, etc.), le PC embarqué a encore de beaux jours devant lui. Si c'est du temps réel "soft" (où le fait d'avoir une interruption de service est pénalisante, mais pas catastrophique, et que quelques ms de latence sont tolérables), la solution de Squalyl se tient : si une bonne partie de l'intelligence est déportée sur une carte annexe, et que le PC ne fait que de la commande haut-niveau qui ne bouffe que quelques Ko/s de transmission de données, y'a quand même très peu de chances d'avoir des problèmes même par USB. Mais c'est sûr que pour faire du vrai temps réel, c'est pas sérieux d'utiliser autre chose qu'un OS déterministe.
Il commence à y avoir des trucs intéressants en dehors de l'architecture PC aussi : les cartes à base des processeurs PXA de Marvell (du Xscale) sont assez puissantes pour remplacer un PC pour certains trucs, et on peut faire tourner WinCE ou Linux dessus. L'avantage, c'est qu'elles sont moins chères et qu'elles consomment carrément moins que les solutions à base de x86.
Bon ça c'est pour le côté "pro", pour ce qui est des réalisations amateur, le PC est de plus en plus mal barré. Tous les ports I/O "simples" ont disparu et les OS utilisateur sont complètement non déterministes ; avant on pouvait faire énormément de choses avec juste un port parallèle et un prog sous DOS, ça c'est fini...
Les autres interfaces, j'en parle même pas (le PCI est complexe, le PCI-E est inabordable, et dans les 2 cas faut payer quelques milliers de dollars juste pour avoir les spécifications). Reste plus que l'USB, mais ça impose au minimum de mettre un microcontrôleur derrière, et une partie soft assez lourde pour ce que c'est.
Pareil pour les composants, il n'y a quasiment plus que du CMS, et de plus en plus de BGA.
Le côté "bidouilleur" de l'élec est en train de foutre le camp ; autant on a gagné sur la flexibilité (plus besoin de se taper de l'OTP ou des EPROMs à effacer péniblement, le support quasi-omniprésent de la prog / debug in-situ, des environnements de dév qui ont énormément progressé, des FPGA carrément puissants et pas chers), autant on a perdu sur la facilité d'accès
