virtu-e11e (./6) :
ben Spleen et idéal c'est une section des fleurs du mal non ?
Oui, pardon, toutes mes excuses

Alors je ne pense pas que "la mort" soit à prendre comme "la mort" au sens commun. D'ailleurs, c'est une mort hivernale dont il parle. L'hiver est certes synonyme de mort, mais ça n'est pas une mort définitive. C'est une mort qui va vers une nouvelle vie. Je pense que ça illustre d'autant plus ce rapport du poète à la douleur et à la tristesse : c'est un besoin, un passage obligé pour ce qui mène au printemps (et qui serait l'inspiration fertile).
C'est d'ailleurs explicitement indiqué avec
Mon âme mieux qu’au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Il dit clairement qu'il y a un renouveau (le printemps) mais que ce n'est pas à cette période que son esprit est le plus fertile.
En relisant le texte, je me rend compte qu'il parle de cette mort comme de quelque chose d'irréel ("linceul vaporeux", "vague tombeau"). Je pense que ça peut vouloir indiquer que ça n'est pas une mort "dure" et sans appel (il ne parle pas de stèles, de faux, etc.), mais d'une mort enveloppante, incertaine, dont on pourrait sortir facilement. On a même l'impression que c'est une mort dans laquelle on aimerait se laisser envelopper, qu'elle est douce et belle.
Je suis désolé de ne pas pouvoir plus t'aider, j'ai un week-end un peu chargé ^^ courage en tout cas !