Historique
Les origines du Front national aident à comprendre sa nature profonde. En 1969, le mouvement Ordre nouveau succède au groupuscule d'extrême droite Occident, dissous le 31 octobre 1968. Il s'agite principalement dans les universités, particulièrement à Assas, et rassemble environ 2000 militants.
Au début des années soixante-dix, l'atmosphère paraît porteuse pour les néo-fascistes de tout acabit, du moins autour de nous. Le Mouvement social italien obtient 56 députés, le NPD néo-nazi et le National Front progressent aux municipales en Allemagne et en Grande-Bretagne. Le journal Minute et son rédacteur en chef, François Brigneau, veulent l'unification des groupuscules « nationaux ». Ils parviennent à imposer cette stratégie au congrès d'Ordre nouveau, en juin 1972, et cherchent alors un chef un peu entraînant. Ce sera Le Pen. Le 5 octobre 1972, naît le Front national, salle des Horticulteurs à Paris, avec l'ex-député poujadiste à sa présidence, François Brigneau de Minute comme vice-président, Alain Robert, d'Ordre Nouveau, comme secrétaire général. Aux législatives qui suivent, en mars 1973, le FN ne recueille que 2,3% des voix là où il présentait des candidats, 1,3% de l'ensemble. En juin 1973, à la suite d'un meeting à la Mutualité contre « l'immigration sauvage » et des affrontements avec l'extrême gauche qui s'y déroulent, Raymond Marcellin, ministre de l'Intérieur, obtient en Conseil des ministres la dissolution simultanée de la Ligue communiste et d'Ordre nouveau. Le terrain est libre pour le Front national.
Pendant la dizaine d'années qui suit, il demeurera un mini-parti, réceptacle des groupuscules d'extrême droite (la double appartenance est autorisée). Le Pen impose ainsi aux traditionalistes d'accueillir les « nationalistes révolutionnaires », c'est-à-dire les néo-fascistes, l'aile dure de l'extrême droite, et notamment François Duprat et ses amis, qui défendent déjà le négationnisme et seront à l'origine de la thématique anti-immigrés. Le président du FN fait la synthèse des différents courants en soutenant le franquisme en Espagne, Pinochet au Chili, le régime des colonels en Grèce. Lui et son mouvement restent très marginaux : fiasco présidentiel en 1974 (Le Pen n'obtient que 0,74% des suffrages exprimés, 190 921 voix) ; échec à nouveau aux municipales de 1977 (sur Paris, les dix-huit listes du FN se contentent de 1,8% des suffrages exprimés) ; déroute aux législatives de 1978 (0,33

- Jean-Pierre Stirbois, fraîchement recruté avec ses petites troupes du Mouvement solidariste français, se contente de 2% à Dreux, où il se présente, déjà ; incapacité de Le Pen à se présenter à l'élection présidentielle de 1981 (il ne réunit que 434 des 500 signatures d'élus requises) ; score infime du FN aux législatives qui suivent (0,18

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Avec l'aggravation persistante du chômage, l'arrivée de la gauche au pouvoir, la montée des sentiments anti-immigrés, les complaisances de la droite, acceptant ici ou là des accords, les occasions offertes par des scrutins proportionnels (européennes) ou semi-proportionnels (municipales) et l'implantation sur le terrain de quelques frontistes, tout va changer. Premier choc à Dreux, où Jean-Pierre Stirbois obtient 12,62% des suffrages aux cantonales du 14 mars 1982. Premier succès personnel de Le Pen aux municipales de 1983, avec 11,26% des suffrages sur son nom dans le XXe arrondissement de Paris. Première élection d'un responsable d'extrême droite à Dreux, en septembre 1983, après fusion entre la liste conduite par le gaulliste Jean Hieaux et celle de Stirbois (17% au premier tour). Désormais, l'extrême droite compte.
Organisations
La traversée du désert s'achève, l'organisation de masse prend forme. Aujourd'hui, le Front national compte plus de 60 000 membres. La structuration du parti garantit l'obéissance au chef. Le président est maître de la convocation d'un bureau politique ou d'un congrès. Il est secondé par deux responsables : le secrétaire général (Carl Lang, jusqu'à l'été 1995) et le délégué général, Bruno Mégret. Le doublement systématique permet un marquage réciproque : on le retrouve dans les structures départementales, chaque secrétaire général étant flanqué d'un secrétaire général adjoint. Mais le FN ne se limite pas au parti, à ses militants et ses élus.
Le politologue Guy Birenbaum a bien analysé son expansion : « Le système Le Pen ne se contente donc pas de construire un parti. Il se traduit également par la mise en place d'organisations satellites au sein ou aux proches frontières du FN : des organisations qui tendent à constituer une véritable sous-société national-frontiste » (Le Front national en politique, Balland, coll. « Fondements », 1992, p. 219), un peu sur le modèle du Parti communiste dans sa période de puissance. Parmi ces excroissances aidant à la pénétration lepéniste dans la société, on trouve le Front national Jeunes créé en 1974. « Entreprise moderne et libertés », née en 1984, regroupe une dizaine d'organisations spécialisées pour mieux s'implanter dans différents secteurs, particulièrement les transports : aériens, avec le cercle Réagir créé par deux pilotes d'Air Inter après un détournement d'avion ; ferroviaires, avec le Cercle national des chemins de fer, et parisiens, le FN progressant même chez les machinistes RATP de la banlieue nord [Voir Peur]. Le Cercle national des agriculteurs de France publie La Lettre aux paysans et contribue aux progrès du FN en milieu rural. Martine Lehideux anime le Cercle national des femmes d'Europe et fait le lien avec les mouvements anti-avortement [Voir Avortement]. Fraternité française intervient sur le terrain humanitaire en défendant la « préférence nationale », de même que le Front antichômage, créé en 1987. Le Cercle national des Français résidant à l'étranger a été développé par Jacques Dore, ancien de la France libre, et regroupe de nombreux sympathisants. Le FN cherche même à rallier quelques juifs à travers le Cercle des juifs de France, dirigé par Robert Hemmerdinger. Dans la même veine, l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française (AGRIF), qui s'est distinguée en s'attaquant aux films de Jean-Luc Godard (Ave Maria) et Martin Scorsese (La Dernière Tentation du Christ). Le Front national se lie de plus en plus aux catholiques traditionalistes, dont s'occupe Romain Marie (Bernard Antony) avec ses comités Chrétienté-Solidarité.
Dans un autre secteur, le Cercle national des combattants, animé par Roger Holeindre depuis la fin 1985, réunit militaires et anciens combattants, et forme des cadets au château de l'ex-empereur Bokassa. Le Cercle national des rapatriés a été fondé par Pierre Sergent. Le Cercle national des gens d'armes, dirigé par un colonel de gendarmerie, publie la revue trimestrielle Le Glaive. La Fédération professionnelle indépendante de la police (FPIP) est une organisation amie, de même que l'Association nationale pour le rétablissement et l'application de la peine de mort. « L'armée et la police, comme les organisations qui évoluent autour, sont donc des terrains privilégiés pour la pénétration de certains thèmes du national-frontisme » (Guy Birenbaum, op. cit., p. 234).
« Je suis partout », pourrait ainsi conclure Le Pen.
Front National Jeunes
Le FNJ réunit les lepénistes âgés de 16 à 25 ans (28 ans pour les dirigeants). Le mouvement de jeunes du FN ne dispose d'aucune autonomie par rapport à l'organisation mère. Il revendique 15 000 adhérents. Dirigé par Samuel Maréchal, gendre de Le Pen, dont il a épousé la seconde fille, Yann, le FNJ voue un culte total au chef de l'extrême droite française. Il sert de vivier pour la formation des futurs dirigeants, tel Carl Lang, secrétaire général du FN de 1988 à 1995 et ancien dirigeant du FNJ. Maréchal appartient à la tendance « néo-fasciste » des Gollnisch et autres Lang, par opposition à la tendance « néo-parlementaire » et païenne de Bruno Mégret. Les spécialistes de l'extrême droite ont montré que le FNJ fait le lien avec les organisations néo-nazies, comme l'Oeuvre française et ses skinheads, les Jeunes nationalistes révolutionnaires (JNR), naguère dirigés par Jean-Gilles Malliarakis, qui a rejoint le mouvement lepéniste, et aujourd'hui conduits par Serge Ayoub, alias « Batskin » (parce qu'il s'arme d'une batte de base-ball), ou l'Union des étudiants d'Assas (UDEA, ex-Groupe union droit, GUD). Mais pour développer l'implantation du mouvement chez les jeunes, le FNJ anime de faux syndicats [Voir Renouveau Lycéen]. Aux étudiants démocrates de les démasquer, et de les contrer.
La France se classe au premier rang des pays européens pour la croissance
u Sur la période 1997/2001, la France s’est hissée au 1er rang des grands pays européens avec une croissance de 2,9%. Celle-ci est quasiment analogue à celle du Royaume-Uni (2,7

et supérieure de près d’un point à celles de l’Allemagne (1,8

et de l’Italie (2,1
u À titre de comparaison, lorsque la droite était au pouvoir entre 1993 et 1997, la croissance française était bien inférieure à la moyenne européenne, avec des performances médiocres comparables avec celles de l’Allemagne et bien inférieure à celles de l’Italie et du Royaume-Uni
u Pour l’année 2001, marquée par un net ralentissement de l’économie mondiale, la France se démarque encore des autres pays : elle enregistrera, avec la Grande-Bretagne, le meilleur taux de croissance du G7 avec un peu plus de 2%, contre seulement 1% aux U.S.A., 0,8% en Allemagne et un taux négatif au Japon.
C’est bien la preuve que la politique de l’emploi et de soutien à la consommation menée depuis 1997 a joué un rôle décisif dans notre rythme de croissance
Depuis 1997, le chômage a donc diminué plus vite en France que dans le reste de l’Europe. La France s’est rapprochée de la moyenne européenne et a ainsi fortement réduit son retard.
>>>>>>>>>>>>>>>> Voilà pourquoi Monsieur Le Pen est un sympathisant Nazi:
Monsieur Le Pen, avant de voler l'héritage de Monsieur Lambert, industriel du batiment, à d'abord originellement constitué sa fortune en vendant des copies de chants SS.... Bien que je n'ai jamais entendu ces chants, je doute que la simple mélomanie, dont pourrait jouir Monsieur Le Pen (à défaut de pouvoir jouir pleinement de ses capacités visuelles....) justifie le choix de chants SS....
Il est l'auteur du jeu de mot "Durafour-crématoire" dont je te laisse apprécier la signification....
Il a qualifier la Shoah, ou périrent notamment 6 000 000 de juifs de "détails de l'histoire", poursuivant l'oeuvre et s'inscrivant en droit ligne des Nazis qui cherchaient à tout prix à dissimuler le massacre des juifs d'Europe et qui pour cela procédèrent à l'enfouissement des premiers cadavres sortis des chambres à gaz avant de les déterrer pour les mettre dans des fours crématoires afin de les réduires à l'etat de cendres pour ne pas laisser de traces, méthode qu'ils réproduirent ensuite systématiquement pour toutes les victimes du génocide.
Il a parmi ses soutients les plus précoces nombres d'anciens Waffen SS, ou combattant de la division Charlemagne ainsi:
- Léon Gaultier: ancien lieutenant Waffen SS.
- Gilbert Gilles : ancien adjudant Waffen SS, ancien membre de l'OAS.
- Marc Augier : Alias Saint-Loup. Ecrivain, ex-SS.
- Pierre Busquet : Ancien de la division Charlemagne.
- Victor Barthélemy : Ancien de la légion des volontaires français contre le Bolchevisme (LVF).
- Paul Malaguti : Membre du Parti Populaire Français, montant la garde devant le maison de la Gestapo à Nice, pendant que des résistants se faisaient torturer (Canard enchainé du 26 fevrier 1992).
- Roland Gauguillot : Ancien membre du gouvernement de Vichy.
- Pierre Sergent : Ancien de l'OAS.
- etc....
Voilà pourquoi Monsieur Le Pen est raciste:
Adhérer à l'ideologie Nazi signifie croire à l'inégalité des races et à une hierarchie entre ces races. Cette croyance est aussi ce que l'on appelle le racisme.
tres important :
**dis lui que le taux de chomage n'est pas pres de 34% mais qu'il est de 8.9% depuis début février
**Rappel la diminution du chomage depuis 1997:
en 1997 12.3%
en 2002 8.9%
sur la chomage egalement :
u De 1997 à 2001, le chômage a diminué de 3,9 points en France, alors qu’il n’a baissé que de 3,1 points sur l’ensemble de l’Union européenne. Au contraire, de 1993 à 1996, la performance française était nettement moins favorable par rapport à la moyenne européenne : le chômage était resté stable dans l’Europe des Quinze, alors qu’il avait progressé de 0,7 point en France.
La France n'est pas moins riche que la Grece et l'Espagne, elle est plus riche :
Eurostat calcule l’évolution du revenu par tête, c’est-à-dire la division du revenu national du pays par le nombre des habitants. Notre pays continue à avoir une fécondité plus forte que ses voisins, une population qui croît. Par conséquent, le critère du revenu par tête nous défavorise par rapport à des pays à faible démographie.
u En revanche, le PIB calculé par personne active en France est parmi les meilleurs en Europe
u Eurostat calcule par ailleurs l’évolution du revenu par tête en dollars, sans tenir compte de la dépréciation de l’Euro par rapport à la devise américaine ou à la livre Sterling. Corrigée des effets de change, la même analyse fait apparaître que la France ne s’est pas fait dépasser par le Royaume-Uni mais qu’au contraire, sa richesse a évolué plus vite.
Depuis 1997, la misère, le chômage et l’exclusion ont reculé en France
u À l’automne 1999 et pour la première fois depuis sa création, nous avons inversé la courbe du RMI : le nombre d’allocataires est en baisse de 80 000 !
Cela n’est ni le fruit du hasard ni celui d’une conjoncture économique favorable.
Ce recul de la misère est l’aboutissement d’une politique volontariste en faveur de l’emploi et de l’insertion qui sont les deux vrais solutions face à ces maux et sont efficaces
et
Ces résultas sont le fruit d’une politique et d’une volonté
u Ces résultats sont le fruit de nos choix :
- Valorisation des programmes d’insertion : « emplois-jeunes », programme TRACE et « nouveau départ »
- Redistribution des fruits de la croissance aux plus démunis
- Amélioration du pouvoir d’achat des salariés les plus modestes : coups de pouce au SMIC (+8 000F au total en francs constants), Prime pour l’emploi (+ 3 000F), baisse des cotisations salariales maladie (+ 800 F nets de CSG)Vote et application sur le terrain de la loi de lutte contre les exclusions.
Nous avons aussi fait baisser le chômage de longue durée de 42%, soit 480 000 personnes qui ont retrouvé un travail, un espoir, une nouvelle vie.
u Les chômeurs les plus fragiles, bénéficiaires de l’ASS ont vu leur nombre décroître de 75 000 personnes.
En diminuant d’un tiers le chômage des jeunes, nous avons donné les moyens à la France de croire en son avenir.
Par rapport à 1997, les salariés au SMIC touchent aujourd’hui l’équivalent d’un treizième et d’un quatorzième mois, c’est à dire 11 800 F de plus par an en Francs constants. Cela n’allait pas de soi : en 1993 et 1997, ils n’avaient obtenu que deux jours de pouvoir d’achat.
oula me suis emballé la
