Ximoon (./4014) :
En effet, il y a parfois aussi contradiction entre le côté (supposé) bon pour soi, et bon pour la planète, par exemple (et c'est abordé dans l'article) le côté bilan carbone.
L'autre jour j'étais dans un magasin bio pour chercher quelque chose de spécifique, et en passant côté fruits et légumes j'en voyais qui venaient d'Amérique du sud ou d'Australie… Donc c'est bien beau tout ça mais ça n'aide pas non plus.
Je pense qu'on peut même dégager encore plus de buts possibles :
- manger sainement,
- ne pas engraisser les multinationales et préférer privilégier les petits acteurs locaux,
- privilégier les acteurs nationaux et non étrangers,
- vouloir protéger la terre (pour qu'elle puisse produire de façon pérenne),
- vouloir limiter le réchauffement climatique (ce qui peut vouloir dire plein de choses différentes, comme limiter le transport, la viande, les déchets, la quantité mangée, …),
- manger quelque chose de bon (au goût),
- réduire les interactions sur la biodiversité,
- vouloir une agriculture « naturelle » (en admettant que ça ait un sens — c'est en soi discutable),
- manger quelque chose de bio.
Plein de buts différents, qui sont souvent confondus (ou qu'on prétend être convergents) alors qu'ils ont des conséquences très différentes, et qui pour être réalisés impliquent aussi des choses très différentes…