Shounen Bat je ne sais pas encore, je dirais qu'au premier degré ce serait l'échappatoire coupable puisqu'il s'agit d'une excuse qui a finit par prendre vie, à l'instar de Maromi qui est un fantasme qu'on pourrait rapprocher d'un retour au placenta si on se place d'un point de vue basiquement freudien.
L'électrochoc de la différence assumée est une expression intéressante, mais si tu regardes bien, il ne résoud rien, il s'agit du bon prétexte pour qu'on te laisse tranquille sans trop te faire de reproches. Shounen Bat n'est ni à craindre ni à espérer, il est "nécessaire". Il est le produit d'une culture dévoyée par une chute brutale et masquée derrière un joli sourire, il est l'expression de ce petit pyromane qui me murmure parfois à l'oreille que tout faire cramer ça serait marrant. Il vient frapper les gens pour les dédouaner, il ne leur ouvre pas les yeux. Maromi étouffe les gens dans la niaiserie et ses yeux hypnotiques, Shounen Bat leur fout une branlée, mais le résultat est le même, les gens oublient ce qui se passe et où réside leur vrai problème.
Au niveau des personnages, Tsukiko correspond à la lâcheté avec aussi la peur des apparences qui ronge tellement aussi Yuichi par exemple. On a aussi quelques péchés capitaux dissimulés derrière (envie, jalousie, luxure, avarice). Dans les présentations d'épisodes, tu as quelques noms récurrents aussi, dont le proverbe bouddhique expliquant que la vie n'est qu'un passage, et les différents lieux cités par le vieux fou symbolisent aussi des faits marquants de l'histoire... Je pense que par le grotesque et les images utilisées (licornes, bêtes a forme humaine) on en arrive non seulement a caractériser les personnages, mais aussi à nouveau la société, tout est lié puisque la mise en place de la série l'installe fermement dans notre époque immédiate avec des préoccupations contemporaines. Prends l'épisode 7, avec les ragots, très clairement ici tu as une image qui passe par la rumeur, le besoin d'être accepté et reconnu, le rejet, cet épisode est extrêmement terre-à-terre, encore plus que celui sur l'équipe du dessin animé (mdr au passage le producteur Oda Nobunaga), Shounen Bat agit vaguement en tapant le scénariste débordé, mais il n'est pas aussi central que ça, il sert surtout à mettre en exergue tous les travers, et à montrer comment une société fondée sur les belles apparences et le consensus finit par cautionner les gens louches (en élargissant à la série), ou à fuir les responsabilités (Tsukiko).
Je pense qu'il est là pour mettre le doigt sur le problème, pas le résoudre, les personnages-solutions sont une illusion supplémentaire (désolé si ça bafoue par exemple les théories que tu défends avec L'Autre Monde).
Parallèlement, il agira parfois sur la victime pour punir le coupable (Taeko, la fille de l'officier véreux), mais sans jamais initier d'examen de conscience. Il est simplement la marque d'une cassure nette, du début d'une nouvelle période pour sa cible.
Je pourrais en dire plus, mais devant un clavier je perds vite patience (honnêtement). Suite au prochain numéro.

"- Nigga you know what the fuck I want, nigga: I want your motherfuckin' Daytons, and your motherfuckin' stereo! And I'll take a double burger with cheese!
- WHUT?"
I LOVE TO HATE/I HATE YOUR LOVE -AND I CAN'T FEEL AFFECTION FOR PEOPLE LIKE YOU!
CAALGOOONNNNN [TELLMESOMETHINGIDONTKNOW SHOWMESOMETHINGICANTUSE PUSHTHEBUTTONS CONNECTTHEGODDAMNDOTS] (Si Dieu existe il doit me détester...)Mouais, pour un dossier plus complet ça va se compliquer, je vais manquer de temps pour la rediff et la rédac, mais ça serait sympa une rediff comparée a 2 ou 3 :]
"Je ne sais pas encore" c'est surtout dans quel domaine le ranger vis-à-vis de tes analyses, pour moi il est, et par ce fait est ambivalent, puisqu'il guérit certains à coups de batte et punit les autres, tout en leur faisant oublier de chercher les raisons du problème. Sur ce point d'ambiguité je pense qu'on trouve une tendance dans les animes critiques "descriptifs" (comme le fait Lain), a ne juger personne, en laissant le spectateur réfléchir aux mécanismes sous-tenant la situation.

"- Nigga you know what the fuck I want, nigga: I want your motherfuckin' Daytons, and your motherfuckin' stereo! And I'll take a double burger with cheese!
- WHUT?"
I LOVE TO HATE/I HATE YOUR LOVE -AND I CAN'T FEEL AFFECTION FOR PEOPLE LIKE YOU!
CAALGOOONNNNN [TELLMESOMETHINGIDONTKNOW SHOWMESOMETHINGICANTUSE PUSHTHEBUTTONS CONNECTTHEGODDAMNDOTS] (Si Dieu existe il doit me détester...) smeet Le 21/02/2006 à 20:50 Oui, j'aimerais bien qu'on s'analyse ça à plusieurs.
MErci pour tes réponses, n'hésite pas à compléter.
Cinq font un et un font cinq : le tout est UNITE.
C'est dans l'incompréhension que je suscite que je trouve ma raison d'être.
Je suis moi, et je le suis parce que les autres ne le sont pas, et que ce sont eux qui forment ma personne.
Inconscience et déraison sont source d'imagination.
Au delà de ma conscience et de mon inconscient, mes rêves créent la réalité.