Pen^2 (./593) :
Oué mais un symptôme de quoi ? C'est pas seulement le reflet d'une caractéristique de leur modèle social ? C'est notamment ça qui fait des japonais des japonnais et des français des français, etc.
Non pas que tout comportement soit spécialement souhaitable, mais chez les Akkas par exemple, les animés montrent sans doute des hommes qui allaitent leur enfants et... c'est juste leur modèle social.
Zerosquare (./594) :
Nil > oui, je sais bien que dans ton modèle de société rêvé, ça n'existe pas. Manque de bol, virtuellement toutes les sociétés humaines (voire animales) présentes et passées ne correspondent pas à ta vision. Et historiquement, ceux qui ont voulu forcer la société à correspondre à leur idéal n'ont pas produit des paradis, mais des enfers. Au bout d'un moment, quand la réalité refuse de coller à l'idéal, il faut se demander si l'idéal est vraiment judicieux.
Vous exagérez un peu ce que je dis/promeus

- Je pars de plusieurs constats sur la différence entre l'image de l'homme et de la femme, constats qui sont transversaux à plusieurs sociétés et plusieurs époques.
- Je pars d'autres constats statistiques sur la place de l'homme et la place de l'homme dans ces sociétés, avec ce que ça a de pénalisant pour les uns et pour les autres (salaire, indépendance, violences, image, liberté...).
- Indépendamment des raisons historiques ou hormonales qui peuvent expliquer ces points, je me demande comment faire (dans le présent et l'avenir) pour faire bouger les choses là où j'estime moi qu'il y a un problème.
- Je ne veux pas imposer quelque chose, je me borne à souligner ce qui me paraît être problématique (ici, ce n'est pas qu'on voit une culotte qui m'embête, c'est le déséquilibre entre deux représentations différentes qui n'ont pas de justification et pour lesquelles on pourrait avoir un progrès, un rééquilibrage).
- Ça ne me dérange pas du tout qu'il existe des oeuvres de fiction qui soient explicitement ceci ou cela (pour moi, la fiction sert entre autre de régulateur social et d'exutoire à certaines pulsions, cf.
). Mais quand on crée une oeuvre de fiction, on doit se demander qui en sera destinataire, si le hors-texte est suffisamment explicite pour comprendre qu'on est dans un cas particulier, mais aussi de voir si, en terme de représentations dans la fiction, il n'y a pas un déséquilibre qui pourrait avoir un impact social réel.
- Faire bouger les lignes est un travail de longue haleine, qui ne peut se faire qu'en douceur, mais avec une prise de conscience forte. Typiquement, quand on voit le traitement des noirs dans les arts entre le XVIII et le XXe siècle, on peut voir qu'il y a eu une évolution heureuse - mais que rien n'est encore gagné.
Enfin, on est un peu HS, non ? :3