Les vegetariens ca sux - Page 50

De la mozzarella avec du lait de vache, pas de bufflone.

Nil : ton plat est végétarien, t'es dans le bon topic

Tu as du cervelas végétarien par chez toi ?!

lu trop vite, pas fait gaffe à cette suisserie bizarre

(c'est alsacien, décidément... )

Wikipédia me dit que c'est suisse

Bon les alsaciens ont sûrement piqués ça aux suisses. C'est bon au moins ?

C'est bon oui... c'est très bien pour agrémenter une salade (ou cuit sur une pizza). C'est une saucisse parfumée qui va très bien dans plein de préparations, grillée ou pas.

rah le cervelas grillé avec un bout de fromage dedans et une tranche de lard autour (ça a un nom mais chais plus lequel)

Boules de Bâle, et vu le nom ça doit être vraiment Suisse

Je connais ça sous le nom "cervelas savoyard"

Pff comme les french fries toussa.
(et c'est vrai en plus, ça existe ce machin, mais apparemment y a pas de lard? et c'est du reblochon qu'on met... hmm faudra que je teste )

very (./1476) :
Bon les alsaciens ont sûrement piqués ça aux suisses. C'est bon au moins ?

De toute façon, les Alsaciens, c’est simplement des Belges qui n’ont jamais trouvé la Suisse  !

Pour relancer le « débat » :

http://www.slate.fr/lien/37077/singe-pecheur Et pour les anthropologistes, cet apport protéique est une pièce indispensable du puzzle expliquant l'apparition de notre gros cerveau. Car pour avoir un encéphale de cette taille, n'en déplaise aux végétaliens purs et durs, il faut consommer des protéines. Et il y a 2,5 millions d'années les rayons de supermarchés ne proposaient pas tofu et quinoa, les protéines animales étaient donc les plus accessibles.

Et paf  !

Bof, y'a que les plus extrêmistes pour penser qu'on peut se passer de protéines. 3 / 10 pour le déterrage de troll ^^

0² > je te trouve généreux...

C'est mon jour de bonté

Bah allez-y, j’attends vos contributions.

Quelles contributions ? Quel intérêt de remonter un troll, tout desséché qui plus est ?

Les protéines, c'est bon, mais tuer des animaux volontairement, c'est immoral.

les animaux se genent pas, eux

Les animaux se sentent rarement astreints à une quelconque morale.

ils mangent quand ils ont faim, des plantes, d'autres tas de viande, et ca fonctionne tres bien

J'apprécie le "rarement" ^^. (cross)
Cela dit, je me pose la question de la définition de la "morale" humaine. J'ai plutôt l'impression qu'on appelle "morale" ou "éthique" ou "conscience" des concepts très primaires, mais qui sont rendus (par la situation complexe de nos échanges sociaux) tellement difficiles à appréhender qu'on est obligé de leur donner des définitions métaphysiques. Au final, on cherche essentiellement deux choses : sa propre survie (à laquelle on a ajouté la notion de plaisir, qui est un dérivé de l'évolution et de l'apparition d'un centre nerveux central, particulièrement développé chez les vertébrés) et la survie de sa descendance (donc en essayant de préparer au mieux celle-ci). Tout le reste n'est que détail(s) sur la façon d'y arriver et le point de vue qu'il nous est donné d'avoir sur la société pour la définir.
Notre cerveau et notre constitution physique n'ont pas beaucoup évolués depuis des dizaines de milliers d'années (voire pas du tout évolué, si l'on excepte les évolutions liées à notre mode de vie, à savoir l'alimentation et l'hygiène, qui ont une influence principalement sur deux facteurs : la taille globale de l'être humain et sa durée de vie). La morale et l'éthique sont des choses qui se sont développés dans des contextes où le rapport physique au monde ne suffisait plus à se défendre et à être le/la meilleur/e pour se reproduire avec le/la meilleur/e. Il a donc fallu construire de nouveaux processus sélectifs, qui ont naturellement trouvés des raisons d'être dans des contextes sociaux de plus en plus ramifiés (densification de la population, impact de l'homme dans son environnement, organisation hiérarchique des sociétés...). Ca va d'ailleurs dans le sens, si je ne m'abuse, de la réflexion d'Hippo sur la démarcation entre sélection génétique/sélection mémétique...

Qu'est ce qui est difficile à appréhender dans la morale et l'éthique ? L'un est dans le devoir-être et la transcendance et l'autre dans l'être et l'immanence. Et ce ne sont pas du tout des concepts primaires qui iraient traduire des pulsions animales, mais tout l'inverse justement puisqu'ils correspondent à l'intégration par l'individu de normes sociales nécessaires à la vie dans la Cité. Cela dit effectivement ça concours à la mémétique.

(ça sent la citation d'un bouquin de socio... tu n'as pas d'opinion propre ?)

Contrairement à certains, je n'ai pas besoin de bouquin pour faire appel à des concepts philosophiques (car ce n'est pas de la sociologie pour ton info) aussi simples et basiques que ceux là. Enfin je ne vois pas en quoi il faudrait avoir une opinion propre sur le sens des mots... C'est bien le propre du langage que de se mettre d'accord sur le sens. Je ne vais pas te demander si tu as une opinion propre sur la définition du mot somnambule par exemple, je pense qu'on sera d'accord pour s'en référer à un dictionnaire en cas de désaccord, ben c'est pareil pour morale, éthiques et tous les autres mots... (et en passant, prétendre avoir un opinion propre sur tout et n'importe quoi c'est parfaitement débile, comme si on pouvait toujours tout savoir)

Un bouquin de socio’ sait conjuguer « concourir » …

iwannabeasushi (./1494) :
Qu'est ce qui est difficile à appréhender dans la morale et l'éthique ?

Mais rien, justement ! Ce sont deux concepts qui ne sont qu'une extension directe de la sélection naturelle appliquée à la mémétique ! Tout comme la vitesse pour fuir, la capacité à connaître la dimension de son corps pour se cacher, le fait de trouver quelle est la "juste" limite qui nous permet de nous protéger d'une situation qui nous dépasserait et nous mettrait en danger soit dans l'immédiat, soit dans un avenir (proche ou lointain, pour les générations futures).
Ils sont une spécificité de l'homme non pas en tant qu'animal qui raisonne ou qui réfléchit, mais en tant qu'animal qui voit en l'autre le reflet potentiel de lui-même (et la limite de cette réflexion - dans sa définition de métaphore optique) et qui, par cette projection, construit une limite pour lui même en espérant que l'autre se construira la même.

Je ne remets pas en cause les définitions philosophiques de ces concepts, je remarque juste que, pour nombre d'entre elles, on laisse de côté l'essence même de ce que c'est : un simple élément de plus dans la sélection naturelle (qu'on retrouve à des niveaux très variés chez d'autres créatures, en particulier celles qui, comme nous, sont des créatures faibles qui ont réussi à survivre).

vince (./1495) :
(ça sent la citation d'un bouquin de socio... tu n'as pas d'opinion propre ?)

Ah, pour ça j'ai un élément de réponse :

iwannabeasushi (topic guerre/177) :
me parler "d'idée personnelle" est un concept parfaitement risible.

Idée par ailleurs plus ou moins reprise dans ./1496

(j'offre le 1500 )