Akira : peut-on parler de bonne fin ? - Page 1

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Le 30/04/2004 à 17:59

Bah ué, à la fin, les personnages principaux sont ensemble et pourtant, il reste un je-sais-pas-quoi qui me fait penser que la fin est pas si heureuse que ça (si vous n'avez pas lu le manga ou pas vu l'anime, inutile de passer la souris sur ce qui suit) :

Kei et Kaneda sont heureux, amûr tûjûrs, Kaneda a trouvé une moto, Tetsuo a été neutralisé par Akira qui lui a envoyé des kiloJoules sur la figure, le Japon est presque sauvé, les Nations Unies interviennent pour secourir ce qui reste de Néo-Tokyo, pourtant la bande à Kaneda attaque les casques bleus et fait du Japon une Corée du Nord bis, c'est-à-dire pas d'étrangers admis, on se débrouille nous-mêmes, etc, etc (Normal, Kaneda avait rejoint malgré lui un groupuscule anarchiste composé de Chiyoko et Kei, entre autres...)...

Alors, qu'en pensez-vous ?

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Le 30/04/2004 à 18:11

La fin me paraît même carrément pas glop, mais finalement pas plus déprimante que le reste... Otomo semble dire que la solution est le retour au nationalisme, au rejet de l'étranger, et à l'anarchie autoritaire, style "loi du plus fort".
Un peu dans le genre de l'ère Edo ?

Les droits inaliénables du troll :
1) le droit d'avoir raison
2) le droit d'être péremptoire
3) le droit de ne pas lire
4) le droit de ne pas répondre
5) le droit d'être de mauvaise foi
6) Autant pour moi / Faignant / Vivent Tintin et Milou

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Le 30/04/2004 à 19:26

Disons qu'ils ont gagné leur liberté de haute lutte, et qu'ils n'ont pas forcément envie de se faire coloniser par une autre puissance...

Que cache le pays des Dieux ? - Forum Ghibli - Forum Littéraire

La fin d'un monde souillé est venue. L'oiseau blanc plane dans le ciel annonçant le début d'une longue ère de purification. Détachons-nous à jamais de notre vie dans ce monde de souffrance. Ô toi l'oiseau blanc, l'être vêtu de bleu, guide nous vers ce monde de pureté. - Sutra originel dork.

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Le 30/04/2004 à 19:46

Certes, mais ça a un peu l'allure d'une communauté de crétins

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Le 03/05/2004 à 12:28

./2 ==> je ne crois pas que l'on peut utilsier le mot "solution". Otomo décrit simplement ce qui est un futur post-apocalyptique déjà suffisamment noir et terrifiant pour que cela nous ote l'envie d'appuyer sur un quelconque bouton rouge. Il n'y a donc pas de "solution" proposée. Ce qui suit n'est que la conséquence de l'éternel recommencement. Les Hommes sont cons et renouvellent leurs erreurs, point barre. Si l'on veut parler de "message", alors il faut d'apres moi davantage se focaliser sur les "ca a déjà commencé" et "je suis Tetsuo" de la fin du film. Si message il y a (moi je penche plutot pour le gars qui raconte une histoire a partir de la connerie des hommes, donc "denonciation" me parait plus adapté), alors le message en question me parait porter sur l'évolution du genre humain, qui passe par des epreuves de ce genre.
Donc, le film est glauque, noir et terrifiant, l'histoire est sombre, cynique et sans concession, mais la fin, bien qu'elle ne cautionne en AUCUN cas les agissements politiques et/ou génétiques douteux, rajoute potentiellement une note de fatalisme. Ca vaut mieux que rien.

Cinq font un et un font cinq : le tout est UNITE.
C'est dans l'incompréhension que je suscite que je trouve ma raison d'être.
Je suis moi, et je le suis parce que les autres ne le sont pas, et que ce sont eux qui forment ma personne.
Inconscience et déraison sont source d'imagination.
Au delà de ma conscience et de mon inconscient, mes rêves créent la réalité.