Bien, ma journée à la JAPD.
Je débarquai à 8h26 au BSN de Marseille (là où habite la « faune ».

)(j’habite à cent kilomètres de là.

) vêtu d’un short et d’un tee-shirt malgré le soi-disant froid ambiant.

.
Ce ne fut pas encore l’heure de rentrer, moi et plein d’autres jeunes furent en train de poireauter à l’entrée. Bien entendu, on se moqua de moi

, ce fut deux djeunzs qui se moquèrent de moi par rapport à mon habillement : « Ouaa, ce n’est pas ici le collège. » « Il a oublié son cartable. » Moi, je ne dis rien ni ne réagis tout en voyant que ceux qui ne se moquèrent pas de moi me regardèrent néanmoins. #trizen#.
Ensuite, ce fut l’heure de rentrer, tout le monde entra et alla à l’accueil où un sergent féminin nous attendit afin de nous affecter à des groupes et nous donner des badges. Quand il vint mon tour, je dis au sergent que je voulai aller au toilettes, il demanda si c’est pressant, je répondis oui.

Nous voilà donc partis tout deux à l’autre bout de la cour vers les toilettes pour plus cent mètres de marche.

Le sergent ayant attendu que je sortis des toilettes, nous voilà refaisant le chemin inverse, je remarquai que tout mes co-appelés me regardèrent avec insistance : je les eus fait attendre dix minutes.
Après les groupes formés, nous attendîmes dans le couloir-hall ; moi, comme d’habitude, je me mis à l’écart de la masse : je suis par nature taciturne et solitaire. #trizarathoustra#. Nous eûmes fait pendant la matiné des tests de français ma foi fort simples

et le premier module. J’eu remarqué que pendant les poses, deux filles s’eurent assises souvent près de moi. #paranoïa#
Entre midi et treize heures, ce fut l’heure du repas. Commes ce fut un self-service, je pris donc mon repas : trois entrées, un plat principal et un morceaux de tarte. Je rentre dans la cantine, je suis perdu : je ne sais où m’attabler. Je chosis donc une table au hasard où il y avait trois filles pour quatre places. Quand j’eus entamé mon morceau de tarte, les deux filles qui furent juste devant moi eurent fini de manger et partirent. Les places étant libres, deux filles dont une fut une de celle qui se fut assis pas loin de moi.

Celle-ci me dit que j’ai un trop beau sourire et de trop beaux yeux et que ce n’est pas bien que l’on se moque de moi.

Ensuite elle me demanda si elle pouvait me prendre en photo (je dis oui.) et si j’ai un numéro de téléphone personnel (je dis non.). Une de ses copines me demanda comment je la trouvai et dis que je suis intelligent car j’étais le seul à répondre aux questions lors des modules.

Juste après, elle demanda si je voulais devenir son amoureux et si je voulais

avec elle.

Je bredouille mais je lui dis gentiment non

; je dépèche de finir ma tarte (j’ai failli en perdre l’appétit.

) pour vite m’en aller. Me levant, elle me dit d’un ton languissant que je ne vais quand même pas la laisser avec ces

de filles. Je lui réponds que si.

et voilà qu’elle dit à travers toute la cantine des « Je t’aime, je t’aime mon amour ! ».
De retour sous le hall, tout le monde attend et elle qui est revenue, me fait des

tout en disant les mêmes choses.

Et les autres garçons du groupe qui s’intéressent à moi maintenant, ils disaient des « Vas-y, embrasse-la ! », etc, et moi qui n’arrêtais pas de leur répondre non, que je n’en avais rien à faire. Et elle m’a suivie toute la journée à me faire ces clins d’œil et des baisers à distance et en plus je suis devenu la curiosité de tous alors que j’aspirai à être seul ; certains ont même demandé si j’étais un paysan

(C’est sûr, un Vauclusien à Marseille, c’est un plouc.

, mais mon habillement devait y être pour quelque chose.).
L’après-midi, on fait le module de secourisme (rien à signaler à part que j’ai fait du bouche-à-bouche à des mannequins en plastique

.) et les deux derniers modules militaires où je suis encore passé pour l’intellectuel du groupe.
Enfin, la remise des attestations et la fin de la JAPD, je serais bien encore resté vu que je savais que j’allais devoir attendre deux heures dans la rue à attendre pour me ramener. Je ne fut pas le seul à attendre qu’on le ramène, il y avait encore pleins de jeunes dont « elle » et sa « bande »… Et voilà qu’elle recommença, elle dit à tous les monde que je suis son mari « Mon mari ! Mon mari ! ».

Elle est venue vers moi (j’étais encore à l’écart de tous.) et a encore demandé si je voulais

, vu mon désaccord, elle m’a simplement fait la bise et « forcé » à venir discuter avec sa bande, je devais faire pitié d’être dans mon coin.

Leurs sujets de conversation étaient visqueux comme dirait Sorrow. Et enfin, je suis parti. #ouf#
Pourquoi des choses comme cela n'arrivent-elles donc pas à Squale ?
