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(je croyais qu'au moins sally me dirait que c'est "congénères" mais non )

j'ai lu congénères, tu avais marqué quoi ?
(ah j'ai juste mal lu )
par contre c'est tapé avec un seul p mais vu que tu la fais tout le temps je ne fais plus la remarque

les deux p c'est pour montrer qu'il faut taper fort !

[cite] Flanker (./81) :

Nil (./80) :

very (./77) :
Le rapport avec l'informatique ? C'est qu'il y a une fracture générationelle au niveau de l'utilisation des outils. C'est un peu comme si un enseignant essayait d'apprendre à écrire à la plume à un enfant qui maîtrise déjà la calligraphie, alors que l'enseignant lui-même a du mal à tenir la plume correctement.
L'outil, au lieu d'aider dans la phase d'apprentissage, devient un frein. Mais il faut pourtant quand même l'intégrer à un moment donné pour qu'il puisse devenir un outil pratique. Dans mon exemple, ça reviendrait à :
- je suis dans un contexte ou écrire à la plume est indispensable pour accéder à un métier
- j'ai un enseignant qui connaît la grammaire et l'orthographe, mais qui ne sait pas écrire à la plume
- j'ai un élève qui sait écrire magnifiquement à la plume, mais qui fait des fautes tous les trois mots
résultat : le discours de l'enseignant sur l'orthographe et la gramme est brouillé par son incapacité relative à l'utilisation de l'outil.

J'ai juste un peu du mal à voir ce que vient faire l'info dans un cours de français ou d'histoire ^^ Pourquoi vouloir utiliser l'informatique en français ? Parce qu'il aura à s'en servir plus tard ? Je ne suis pas sûr que ça soit une raison valable... Oui, il faudra apprendre l'informatique au cours de la scolarité, mais je ne pense pas que ça soit une raison pour en mettre dès le plus jeune âge et dans toutes les matières...

Parce que c'est un outil, au même titre qu'un dictionnaire, une encyclopédie ou autre, qui a son utilité, mais qui demande (comme un dico ou une encyclopédie) d'être maîtrisé...

on t'a appris à l'école à te servir d'une encyclopédie ou d'un dictionnaire ?
bon d'un dictionnaire bilingue, certains profs de langue t'apprennent vaguement, parce que c'est très facile de faire n'importe quoi avec, en fait c'est plus pour éviter le pire qu'ils font ça , mais autrement j'ai pas de souvenir de ça. Enfin ceci dit le dictionnaire bilingue est le seul qui mérite vraiment la qualification d'outil, la plupart des dictionnaires sont des références documentaires, comme les encyclopédies, pas des ouvrages à but utilitaire...

Nil (./94) :
Parce que c'est un outil, au même titre qu'un dictionnaire, une encyclopédie ou autre, qui a son utilité, mais qui demande (comme un dico ou une encyclopédie) d'être maîtrisé...

Bah dans ce cas, tu fais des cours d'informatique à part, ça ne sert à rien en français, maths, histoire, ...

on t'a appris à l'école à te servir d'une encyclopédie ou d'un dictionnaire ?

Ouaip ! C'était en CM1, je m'en souviens comme si c'était hier, j'étais amoureux de ma voisine de classe (qui ressemble aujourd'hui comme deux gouttes d'eaux à Kristen Dunst, mais c'est un autre problème)

Tiens, ça me rappelle qu'on avais un instit au primaire qui nous avait fait toucher des ordinateurs, on faisait du logo, mais j'avais été puni parce que j'en savait trop, et que je n'avais pas suivit la consigne (et donc fait ce qui était demandé d'une autre manière, mais qui marchait très bien :/) )

(et laisses moi deviner : le plus gros point commun qu'elle a avec Kristen Dunst c'est qu'elle ne dort pas dans ton lit ?)

Sally (./95) :
on t'a appris à l'école à te servir d'une encyclopédie ou d'un dictionnaire ?

Yep, et à plusieurs reprises (au primaire, et au collège). Enfin, ça ne m'a pas personnellement appris parce que je savais le faire, mais pour certains, ça a été un véritable apprentissage.

Flanker (./96) :

Nil (./94) :
Parce que c'est un outil, au même titre qu'un dictionnaire, une encyclopédie ou autre, qui a son utilité, mais qui demande (comme un dico ou une encyclopédie) d'être maîtrisé...

Bah dans ce cas, tu fais des cours d'informatique à part, ça ne sert à rien en français, maths, histoire, ...

Ah ? Utiliser une encyclopédie ne sert à rien en histoire

L'apprentissage d'enclyclopedia dramatica peut aussi être bénéfique

Flanker (./96) :

Nil (./94) :
Parce que c'est un outil, au même titre qu'un dictionnaire, une encyclopédie ou autre, qui a son utilité, mais qui demande (comme un dico ou une encyclopédie) d'être maîtrisé...

Bah dans ce cas, tu fais des cours d'informatique à part, ça ne sert à rien en français, maths, histoire, ...

Même pas un peu ?

Au primaire, au collège et au lycée, pas vraiment, non

#lolvince#

Ça n'est pas en France, mais ça parle d'éducation, donc je remonte ce topic

http://www.newrepublic.com/article/118747/ivy-league-schools-are-overrated-send-your-kids-elsewhere
Long mais intéressant article sur les universités d'élite américaines, ou comment elles fabriquent une population endogame, stressée, coupée du monde et à l'esprit unidimensionnel.

Ça ne doit pas être le cas qu'aux USA, d'ailleurs.

En effet, pas seulement aux USA...

Le coté oligarchie endogamique+coupé du monde c'est tout ce qu'il y a de classiques depuis des millénaires dans les cultures "évoluées".

Ce qui devient vraiment inquiétant, par contre, c'est pour le dire très gentiellement "l'esprit unidimensionnel", i.e le niveau très très bas et très formaté dans un sens de culture générale et donc de vision du monde. Cependant c'est probablement classique également dans les cultures "évoluées" en décadence. Elles pourrissent toujours de l'intérieur, et d'abord par les classes dirigeantes.

L'évolution des notes au fil des années aux États-Unis

N'est-ce pas merveilleux, ces étudiants qui sont chaque année de plus en plus intelligents ?

Quand tu regardes le détail, la distribution, et que tu mets en balance avec les politiques de subventions qui ont donné lieu à des explusions délèves pour purger la moyenne, ça fait peur, et ça montre aussi que l'oligarchie en place se maintient (les écoles privées détiennent le haut du pavé et ne vont pas le lâcher).

Je crois que c'est un peu différent d'ici : là-bas les écoles sont vraiment des entreprises, et les étudiants des clients, donc ils ont intérêt à gonfler les notes pour être "compétitifs" et donner l'impression à ceux qui ont payé la scolarité qu'ils en ont pour leur argent. Foutre des étudiants à la porte, ça irait contre cette logique, il est bien plus facile de bricoler la notation pour que la moyenne remonte.

Y'a un point commun toutefois : cette escalade des notes cache un niveau réel qui se casse la gueule, et quasiment personne ne veut voir les choses en face.

Oui mais aux USA y a vraiment eu une entreprise de subventions au résultat des écoles/collèges/lycées et ça a foiré en beauté, je ne parlais que des écoles américaines dans mon post.

Encore un illuminé appelé philosophe.

Illuminé ? Je trouve qu'il y a beaucoup de vrai (mais pas tout) dans ce qu'il dit.

Oué, mais ses délires sur le latin, les sinus & co, on dirait le pote à Niels qui a fondé 42, grosso-modo il n'a pas compris l'intérêt de tout ce qui développe la culture et la largeur d'esprit, l'importance du socle intellectuel etc. Je trouve que ça vient complètement gâcher ce qu'il dit ailleurs.

Mouais. Je suis d'accord qu'il pousse le bouchon, mais elles ont bon dos la culture et l'ouverture d'esprit. Il en faut bien sûr, mais pour ça il faut des professeurs qui soient avant tout des pédagogues, et pas des gens qui se bercent d'illusions en pensant qu'ils s'adressent à de futurs spécialistes de leur discipline, ou qui n'en ont tout simplement plus rien à foutre.

Et il faut aussi arrêter de se leurrer : un gamin qui ne s'intéresse pas à une matière, au bout d'un moment ça ne sert à rien d'insister. Quand je vois ce que j'ai retenu des matières qui ne me plaisaient pas (à savoir vraiment très peu de choses), je me dis qu'on m'a fait perdre un temps fou au nom du fantasme "tout le monde peut devenir bon en tout". Et je ne suis pas le seul dans ce cas : quand tu interroges des adultes, grosso modo ils ont oublié la très grande majorité de ce qu'ils ont appris au collège/lycée.

Quoi qu'il en soit, quelle que soit l'analyse qu'on en fait, les résultats montrent que le système actuel est très mauvais.

C'est pas faux. Aussi meme si certains profs sont bons dans leur domaines, ils sont de tres mauvais profs. Au college j'adorais la physique chimie, au lycee plus du tout, un jour j'ai eu le malheur de dire a ma prof que je n'aimais pas la matiere, absolument rien contre elle, mais elle n'a pas aprpecie et a ete desagreable avec moi pour le reste de l'annee.

Et une prof de SVT, 1er S, je voulais faire TS spe SVT, j'ai redouble, elle m'a degoute de la SVT (finalement spe maths c'etait tres bien aussi), j'ai l'ai eu en terminal aussi, elle a dit "je vais ouvrir le champagne lorsque certains n'auront pas le bac ici". Belle mentalite pour une prof.

Oui, la pédagogie c'est un gros point noir. Il n'y a pas réellement de sélection sur ce point. Il faut dire que c'est moins facile à évaluer que de noter des copies de concours, et que si on écartait les profs mauvais pédagogues y'en aurait encore moins qu'aujourd'hui. Et puis, quand on voit la façon délirante dont sont rédigés les programmes officiels, il y a fort à parier que pas mal de responsables n'ont de toute façon aucune idée de ce qu'est la pédagogie.

Dans le même genre, il y a les enseignants-chercheurs. Une belle idée sur le papier (et une belle occasion de se gargariser qu'on fait de l'"excellence"). Le petit souci, c'est que le profil d'un bon chercheur est très différent, voire à l'opposé sur certaines points, de celui d'un bon enseignant. Y'en a une minorité qui arrivent à être bons dans les deux, mais le plus souvent ça les gonfle de faire de l'enseignement (et ça se sent), ou alors ils essaient honnêtement mais on voit bien qu'ils ne sont pas faits pour ça.

Après, il y a aussi pas mal d'enseignants qui commencent leur carrière avec plein d'espoirs, mais qui finissent dépressifs/écœurés.

Je suis d'accord sur la pédagogie. Il y a une chose aussi qui me semble oubliée, et qu'on essaye soigneusement de gommer, c'est que l'Education Nationale doit être, au niveau culturel et général, un complément à l'éducation familiale, et non un tout qui se suffit à lui-même et qui comble l'absence d'éducation et de développement intellectuel général à la maison.
Hors à mon sens, c'est trop vendu comme ça, et je pense qu'on va dans ce sens quand on proclame que les enfants n'appartiennent plus à leurs parents mais à l'état, et que l'état est chargé de les former intégralement. C'est, je pense, une grave déviance.