
J'ai eu une dame avec une ordonnance difficile à déchiffrer. Le point le plus critique concernait la posologie, très précise.
Medrol 32 mg
1 /jour à ↓ 8 mg tous les 4 jours (faire schéma pr $%!(}¤|| au patient)
N'étant pas certain de comprendre ce qu'il a voulu dire, je lui téléphone. Je lui demande d'expliciter sa pensée, et il m'engueule comme de la merde.
"Lisez-moi l'ordonnance" [je lui lis] "Et vous comprenez pas quoi dedans?" Votre flèche là et le mot que j'ai pas su lire... "ILLUSTRER" Ah merci.
"Vous savez à quoi ça sert au moins?" Bah, oui... Mais quelle est la posologie?
"Vous êtes pharmacien?" Oui. "Parce que les pharmaciens ils doivent s'impliquer dans le traitement." Euh oui d'accord, mais comment doit-elle le prendre?
"Un comprimé par jour et tous les 4 jours elle diminue de 2" Euh... donc elle démarre à 32 mg par jour puis elle passe à 16 puis à 8?
"Mais vous comprenez rien ou quoi?" Ben... "32 puis 24 puis 16 puis 8, c'est pas compliqué!"
Hmm OK merc... et là il me raccroche au nez.
La vraie posologie c'est:
1) 1 comprimé/jour pendant 4 jours puis
2) 3/4 de comprimé/jour pendant 4 jours puis
3) 1/2 comprimé/jour pendant 4 jours puis
4) 1/4 de comprimé/ pendant 4 jours
C'est quand même plus clair que son charabia.
La peste soit de ces médecins mal embouchés. Puisse-t-il être couvert de pustules.
Je m'en fous, je continuerai à le déranger autant de fois que nécessaire, c'est ma responsabilité de pharmacien. Il a été interrompu dans son activité quelle qu'elle soit, je m'en fiche. J'ai ma conscience avec moi, je n'ai agi que dans l'intérêt du patient
