Dossiers Cinéma
Grand écran et petit écran
Des films pour le petit écran
- FTVI -
FTVI
La diffusion de films sur le petit écran a été et demeure un genre majeur même si l'audience à tendance à diminuer
Même si des puristes pensent encore que le cinéma n'a pas sa place sur le petit écran, ce dernier a cependant permis au plus grand nombre d'accéder au 7e art.
En 2005, les chaînes de télévision ont consacré 826 millions aux achats de films.
Voir un film sur le petit écran (surtout un film grand spectacle) n'est pas l'idéal, la télévision a cependant permis aux non-cinéphiles de découvrir la richesse du grand écran dans tous les genres.
Spider man de Sam Raimi a fait une audience de 20,1%, L'ombre d'un soupçon de Sydney Pollack (13,8, Pale Rider de Clint Eastwood (11,7
....
Le dîner de cons de Francis Veber, grand succès populaire en salles, l'a été aussi sur le petit écran avec en 2005, pour sa troisième diffusion, 11,5 millions de téléspectateurs.
Par ailleurs, grâce à l'émission "Cinéma de minuit" sur France 3 nombre de téléspecteurs ont découvert des joyaux du grand écran comme les films de Visconsi, John Ford, Cocteau mais aussi Tod Browning, Maurice Tourneur ou Franck Borzage...
Le prix d'achat des films varie de 0,05 M d'euros à 6 M d'euros selon la chaîne et l'horaire de diffusion mais aussi des entrées en salle pour les films inédits à la télévision et des résultats d'audience des précédentes diffusions pour les autres.
Une fois acheté par une chaîne de télévision, un film peut être rediffusé de nombreuses fois.
Quelques exemples: La Horse de Pierre Granier-Deferre (1970) a été diffusé 11 fois, Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle (1957) a connu 8 rediffusion, L'empire contre attaque (1980 - 8 fois), Adieu poulet de Pierre Granier-Deferre (1975 - 12 fois), Pendez-les haut et court de Ted Post (1968 - 8 fois)...
Hélène GRUMBACH
Publié le 11/10 à 16:15
L'offre de cinéma à la télévision
- DR -
Le nombre de films diffusé sur le petit écran connaît une certaine stabilité
Les chaînes nationales hertziennes en clair ont diffusé en 2005 1.465 oeuvres cinématographiques, un nombre qui reste stable par rapport à 2004.
Canal + qui a atteint en 2003 son plus bas niveau de la décennie, a amorcé son redressement en 2004 qui s'est confirmé en 2005 avec 436 films mais n'a toutefois pas retrouvé son niveau de 1996 (449).
TF1 a diffusé en 2005, 191 longs métrages (dont 55 en première diffusion) , France 2: 158 (dont 60 en première diffusion), France3: 236 (40 pour la première fois), Arte:271 (dont 116 en première diffusion), M6: 173 (33 en première diffusion).
Les chaînes en clair (dont Arte) ont diffusé 444 films en première partie de soirée, soit 8 films de plus qu'en 2004. Mais il faut noter qu'en dix ans, l'offre de films sur cette tranche horaire à été réduite de 74 films soit une baisse de 14,3%.
Une baisse qui s'accentue chez TF1: en 2006 la chaîne ne diffusera que 65 films en prime time (contre 75 en 2005) avec surtout la disparition du film du dimanche soir remplacé par une série américaine qui remporte un grand succès.
France 2 suit le même chemin: 68 films en 2005 contre 74 en 2004. La réduction de cette offre porte essentiellement sur la case du dimanche soir. La programmation performante d'Urgences à partir de 1996, a été suivie par des programmes plus variés (variétés, documentaires...) et depuis la rentrée 2006, une nouvelle série américaine (F.B.I portés disparus).
En 2005, la chaîne a diffusé un nombre record d'inédits français aux heures de grande écoute soit 12.
France 3 est avec TF1 le plus grand diffuseur en clair de longs métrages, la chaîne propose 78 films en première partie de soirée dont une majorité de films français et de films de catalogue (79% sont diffusés pour la troisième fois ou plus).
Les chaînes de la TNT ont diffusé 426 films (dont 308 en première partie de soirée) en un an entre leur lancement le 31 mars 2005 et le 31 mars 2006. 52,8% de l'offre est composée de films français, les films américains représentant 34,7%. L'ensemble des chaînes de la TNT pratique la multidiffusion.
(source: CNC-CSA)
L'évolution de l'audience des films
- L'organisme qui mesure les audiences de télé - DR -
Avec le développement des chaînes du cable, du satellite et autres, les chaînes en clair connaissent une évolution
Globalement l'audience moyenne des films sur les chaînes en clair à tendance à reculer. la multiplication de l'offre avec les satellites, la TNT, le cable développe la concurrence: 30% des gens on accès à une quarantaine de chaînes et ne sont pas privés de cinéma.
Ainsi, l'audience des films français sur l'ensemble des chaînes (sauf France 2) recul: en 2005, un seul film français (Le dîner de cons) a dépassé les 10 millions de téléspectateurs (3 en 2004).
L'avantage des séries
1) elles coûtent moins cher qu'un film (100.000 euros contre un film grand public se négocie autour d'un million d'euros)
2) elles fidélisent le public et donc permettent de miser sur la stabilité des audiences
3)l'audience d'un film dépend de sa qualité mais aussi de son niveau d'usure
Règles de diffusion des oeuvres cinématographiques
En France, la diffusion de longs métrages à la télévision est régie par de règles très rigoureuses
Les règles relatives à la diffusion des oeuvres cinématographiques à la télévision ont été établies afin de maintenir la possibilité d'amortir les coûts de production par l'exploitation en salle. Mais depuis que les chaînes de télévision jouent un rôle essentiel dans la production cinématographique, elles apparaissent pour certains comme inadaptées, car finalement ce sont les passages sur le petit écran qui permettent souvent l'amortissement des films.
Aujourd'hui les professionnels du cinéma comme de la télévision remettent en question toute cette législation qu'ils jugent obsolète à un moment où les films sont disponibles partout et vont jusqu'à réclamer pour certains de simples ajustements pour d'autres de profondes modifications.
Un quantum annuel est imposé à tous les diffuseurs
Pour les chaînes généralistes
Elles ne peuvent diffuser chaque année que 192 films (première diffusion ou rediffusion) dont pas plus de 144 entre 20h30 et 22h30.
Pour les chaînes cinéma et celles de paiement à la séance
Elles ont droit à 500 films différents dont un nombre maximum, déterminée par une convention conclue avec le CSA, doit être diffusé entre minuit et midi.
En outre, le nombre de diffusion de chaque film ne peut dépasser sept pendant trois semaines. Une huitième diffusion peut intervenir à la condition d'être accompagnée d'un sous-titrage destiné aux personnes malentendantes.
Il existe également une grille de diffusion
Les chaînes généralistes ne peuvent diffuser de longs métrages le samedi toute la journée, le dimanche avant 20h30 ainsi que les mercredi et vendredi soirs (sauf pour les films d'art et d'essai qui peuvent être programmés après 22h30).
Toutes les autres ne peuvent diffuser un film le vendredi de 18h à 21h, le samedi de 18h à 23h et le dimanche de 13h à 18h.
Le délai de diffusion entre salle et télé
Enfin, un délai doit être respecté entre la sortie en salle d'un film en France et la première diffusion à la télévision. La durée de ce délai est contractuelle mais peut faire l'objet d'accords collectifs entre les diffuseurs et les organisations professionnelles du cinéma.
Du temps de l’ORTF, l’usage était de respecter un délai de cinq ans au moins avant toute diffusion d’un film à la télévision. Depuis, des changements ont eu lieu.
A partir de douze mois, les chaînes cryptées par abonnement ont l'autorisation de diffuser le film. Pour les chaînes en clair, le délai est de deux ans pour une coproduction (voire 18 mois en cas de dérogation) ou de trois ans si ce n'est pas le cas.
Le phénomène encore très récent de la vidéo à la demande fait que ce nouveau mode de diffusion n'a pas encore été intégré dans la législation française mais comme il existe: vidéo à la demande (33 semaines) et télévision payante à la séance ou "pay per view" (9 mois).
Télévision et financement des films
Les chaînes de télévision interviennent de plus en plus dans la production cinématographique
Les obligations des chaînes
Toutes les chaînes de télévision généralistes, diffusant au moins 52 films par an doivent investir un minimum de 3,2 % de leur chiffre d'affaires net de l'année précédente dans des films européens et 2,5% dans des films d'expression originale française.
Quant à Canal+, la chaîne doit investir 20 % de ses ressources totales annuelles de l'exercice en cours dans l'acquisition de films, dont 12 % dans celle de films européens et 9 % dans celle de films d'expression originale française. 45% de l'investissements dans le cinéma hexagonal doit porter sur des devis inférieur à 5,3 millions d'euros.
En 2002, Canal a acquis 115 films français dont 112 en pré-achat pour 126 millions d'euros.
En ce qui concerne les chaînes de cinéma du câble et du satellite et maintenant de la TNT, leurs acquisitions de droits de diffusion doivent représenter les proportions suivantes de leurs ressources totales annuelles de l'exercice en cours : 21 % pour les œuvres européennes (26 % s'il s'agit d'un service de cinéma de premières diffusions) et 17 % pour les œuvres d'expression originale française (22 % s'il s'agit d'un service de cinéma de premières diffusion).
La télévision finance le cinéma
La production cinématographique française repose sur un système de financement alimenté pour plus des deux tiers par la télévision hertzienne.
En 2002, 35,7% du financement du cinéma français provenaient des filiales cinéma de ces chaînes (32% en pré-achat et 3,7% en coproduction).
Par exemple, en 2002 les chaînes en clair ont investi dans le cinéma 107,97 millions d'euros dont 24,9 millions en co-production (participation au financement d'un film) et 73,65 millions en pré-achat (acquisition des droits de première diffusion).
Le catalogue de la filiale cinéma de France 3 compte en 2006, 528 films alors que celui de filiale cinéma de France 2 en compte 600.
yAro (./55) :Euuuuuuh, tu as jamais acheté de K7/DVD pasque tu as toujours connu les Divx, hein
Perso j'ai aussi pas mal fait comme laurana85 ... càd téléchargé des films que je n'aurais de toute facon pas acheté (j'ai jamais acheté de k7/dvd ou autre de toute facon). Et je ne fais perdre absolument aucun centime aux maisons de disque/editeurs ... pourquoi ? Bah tout simplement parce ce que si y'avait pas le piratage ... bah j'attendrais tout simplement que ca passe à la TV pour le voir ! Le fait de dl en divx me permet juste de le faire quand je veux et ne pas dépendre de telle ou telle programmation de chaine ... c'est tout !
redangel (./67) :
Euuuuuuh, tu as jamais acheté de K7/DVD pasque tu as toujours connu les Divx, heinça se passerait sûrement pas comme ça si la gratuité n'était pas à portée.
Pollux (./71) :
(et puis le fait que ça arrive plus tard à la tv, le fait de pas pouvoir le regarder n'importe quand à moins de l'enregistrer, plus les trucs chiants genre coupure pub, tout ça c'est censé t'inciter à acheter le dvd ou aller le voir au cinéma)
Pollux (./71) :
et puis y a aussi plein de films qui ne passent jamais à la tv, là aussi pour t'obliger à acheter le dvd, j'imagine qu'avant de télécharger tu vérifies ça aussi ?![]()
yAro (./74) :
pour moi c'est pas vraiment des contraintes, la pub ca te permet d'aller chercher un truc à boire/a grignoter![]()
redangel (./75) :
lolo> Le combo carte UGC P2P pour les séries DVDs pour les films que t'aime vraiment, c'est exactement comme ça que je le conçois.![]()
![]()
Ximoon (./62) :
Meowcate> Et les animes que tu regardes, c'est bien légal j'imagine ?
grincheux (./61) :
meowcate la raison pour laquelle canal diffuse plus de film récent est que c'est une chaine payante
grincheux (./61) :
tandis que les chaines non payantes seulement 192, de plus je pense que tf1 participe largement plus à la création cinématographique que canal
Meowcate (./78) :
Sans blague ? et justement l'argent qu'ils gagnent par les abonnements ils en font quoi, ils le réinvestissent dans le marché international du fromage de chèvre ?
yAro (./79) :Meowcate (./78) :
Sans blague ? et justement l'argent qu'ils gagnent par les abonnements ils en font quoi, ils le réinvestissent dans le marché international du fromage de chèvre ?
Non, dans la ligue 1![]()
Meowcate (./77) :
Ce qui m'amuserait beaucoup, c'est que d'un coup d'un seul (me demandez pas pourquoi) plus aucun film ne serait sur la toile, rien de téléchargeable, d'échangeable. Des millions de personnes marmonneraient dans leur barbe mais aucune ne pourrait se permettre de s'en plaindre.
Un quantum annuel est imposé à tous les diffuseurs
Pour les chaînes généralistes
Elles ne peuvent diffuser chaque année que 192 films (première diffusion ou rediffusion) dont pas plus de 144 entre 20h30 et 22h30.
Pour les chaînes cinéma et celles de paiement à la séance Elles ont droit à 500 films différents dont un nombre maximum, déterminée par une convention conclue avec le CSA, doit être diffusé entre minuit et midi.
Meowcate (./51) :
Cela circule bien, tu gagnes de la notoriété, mais au final tout le monde lit ton oeuvre mais personne ne l'achète.
Mettre une oeuvre sous copyright (film, série, ou autre) sur un site comme YouTube ou Dailymotion est ILLEGAL ! c'est défini dans leurs conditions d'utilisation
Ce qui est par contre la mort de l'éditeur, c'est la conscience de masse.
tu auras une idée des pertes
le piratage est toujours dans la logique de l'illégal
Sans blague ? et justement l'argent qu'ils gagnent par les abonnements ils en font quoi, ils le réinvestissent dans le marché international du fromage de chèvre ?
Hippopotame (./86) :Meowcate (./51) :
Cela circule bien, tu gagnes de la notoriété, mais au final tout le monde lit ton oeuvre mais personne ne l'achète.
Mouarf, tu as un exemple d'artiste reconnu qui n'arrive pas à vendre à cause de la copie?
Mettre une oeuvre sous copyright (film, série, ou autre) sur un site comme YouTube ou Dailymotion est ILLEGAL ! c'est défini dans leurs conditions d'utilisation
Ce qui est par contre la mort de l'éditeur, c'est la conscience de masse.
2) Les éditeurs ne se portent pas mal de toute façon.
tu auras une idée des pertes
Quelles pertes? Qui dit que les gens auraient payé? Qui dit que le gain publicitaire est négligeable?
Il n'y a pas beaucoup d'études sérieuses sur l'impact de la copie sur les ventes, et elles sont contradictoires dans leurs conclusions.En tout cas les éditeurs vendent !
le piratage est toujours dans la logique de l'illégal
Mauvaise loi, changer de loi, et en attendant quand on a pas le droit on le prend.
Les contraintes légales économiquement aberrantes ont *toujours* favorisé la création de réseaux parallèles et illégaux. En URSS c'était le marché noir, aujourd'hui sur internet c'est le piratage massif, aucune différence de nature.
L'extension à l'infini du piratage est un fait économique tout simple qui montre que la loi est absurde.
Sans blague ? et justement l'argent qu'ils gagnent par les abonnements ils en font quoi, ils le réinvestissent dans le marché international du fromage de chèvre ?
Le magnétoscope et la cassette ont tué le cinéma français?
Meowcate (./88) :
L'éditeur agit aussi sur ce dernier point : le tri parmi tous ceux qui se présentent pour être la nouvelle star.
Meowcate (./88) :
facilité actuelle de pouvoir filmer dans une salle de ciné pour proposer à l'upload avant même le dvd.
Meowcate (./87) :
Oh et puis tout compte fait, tant quà troller, autant poursuivre...
As-tu visité Raven ? j'ai consulté un peu leur catalogue, on n'en est plus au stade de lien, mais de visionnage direct d'oeuvres protégées depuis leur site. Je suppose que pour se cacher de cela, ils doivent en répondre "on transfère juste un lien vers notre player en ligne", mais ce n'est pas de la redirection de site à ce niveau.
L'éditeur gère également les tournées avec les managers (ainsi que les financements de ces déplacements), la publicité, la diffusion.
Pour exemple, je trouve le principe de "musique libre" très agréable, mais les sites en proposant n'ont pas de moyen de gérer un artiste plutôt qu'un autre (comme le fait la radio par exemple), et je me lasse au final d'écouter des dizaines de titres que je
juge sans intérêt avant d'avoir quelque chose qui me plaise.
Je me répète, je trouve toujours cet argument pitoyable, "oui j'ai téléchargé mais de toute façon je ne l'aurais jamais acheté",
Explique moi à quoi te sert la pub puisque tu n'achètes pas ?
"Quand on n'a pas le droit on le prend", en voilà une raison qu'elle est belle. On pourrait la généraliser et ça ferait un joyeux bordel, mais j'imagine que tu préfères limiter cela au piratage, soit.
l'extension du piratage vient pour moi de la croissance de la technologie en manière de communication.
Même à 1€ la chanson par un site de vente de musique (coût faible, pas besoin de se déplacer, obtenu en quelques minutes, et pourtant...) le piratage reste de masse.
De même les sites de films en ligne ont du mal à se développer. Ils trouvent des clients, mais (attention, supposition personnelle) je pense que cela est surtout lié à ce que les films soient un mouvement plus récent. Quand ils seront aussi faciles à récupérer que la musique (files d'attentes p2p, coupures au milieu d'un dl, taille encore importante des fichiers rapport à la vitesse), cela deviendra une toute autre histoire.
Hippopotame (./89) :
Les lois actuelles sont par nature anti-technologiques, elles ne prennent pas la mesure de la mutation vers la technologie informatique. On ne changera pas la technologie, il faut donc changer les lois.