Yoshi Noir (./100) :
Pourquoi sous un novueau système, ils abandonneraient le terrain ? Ils s'adapteraient plutôt.
Peut-être (et ce serait tant mieux). Peut-être qu'ils seraient incapables de s'adapter, ce que Flanker a l'air de penser (et il n'a peut-être pas tort - tout leur modèle économique est basé sur la vente de licenses de logiciels propriétaires), d'où ma réponse que tu cites. (Il faut suivre le contexte de ce à quoi tu réponds.) Il y aurait des jeux avec le système proposé, et ils seraient développés par ceux qui seront capables de s'adapter au système, que ce soient les grands éditeurs existants ou non.
En clair, tu mélanges les faits avec tes opinions personnelles
Il n'y a pas que moi qui propose des changements de lois. Là encore, il faut que tu suives le topic si tu veux participer!
tu voudrais juste sanctionner une présentation arbitraire du code.
Une loi qui oblige à publier les sources n'aurait pas de sens si on permet de les obfusquer.

La seule solution, ce sont les formats vraiment libres comme le Vorbis et le Theora
Désolé, mais non. C'est l'AAC qui perce dans les chaumières.
Réponse hors sujet (une fois de plus, tu ignores le contexte), c'est un format encombré par les brevets logiciels donc pas une solution au problème des brevets.
Bref, c'est un format pseudo-ouvert divulgué par Apple et par le cartel MPEG, ça n'a rien d'un standard ouvert, si ce n'est une pièce de papier sans valeur (enfin si, avec un prix que ISO fait payer pour ses standards

, mais c'est un autre problème, ça...; le problème des brevets est nettement plus grave).
Flanker (./102) :
Non, non, le AAC est parfaitement ouvert (et c'est la partie audio du mp4)...
Et non, c'est encombré par des brevets logiciels.
Avec ta définition, "standard ouvert" est un pléonasme, tout standard est "ouvert" en le sens où tu l'entends (spécification publique), c'est la définition-même du mot "standard".
La
définition acceptée de "standard ouvert", c'est un standard (donc une spécification publique) qui peut être implémenté sans redevances (royalties).
Bref, l'Ogg Vorbis est un standard ouvert (il y a une spécification publique qui décrit entièrement le format, il n'est pas couvert par des brevets et comme bonus il y a même une implémentation de référence libre, même si ce dernier point n'est pas obligatoire pour un standard ouvert), l'AAC ne l'est pas parce qu'il est couvert par des brevets.
Je cite aussi la définition de l'Union Européenne:
The following are the minimal characteristics that a specification and its attendant documents must have in order to be considered an open standard:[ul][li]The standard is adopted and will be maintained by a not-for-profit organization, and its ongoing development occurs on the basis of an open decision-making procedure available to all interested parties (consensus or majority decision etc.).[/li][li]The standard has been published and the standard specification document is available either freely or at a nominal charge. It must be permissible to all to copy, distribute and use it for no fee or at a nominal fee.[/li][li]The intellectual property - i.e. patents possibly present - of (parts of) the standard is made irrevocably available on a royalty-free basis.[/li][li]There are no constraints on the re-use of the standard.[/li][/ul]
Le troisième point n'est clairement pas le cas de l'AAC.
Parce qu'il n'y a pas de vente liée, tout simplement
tu peux très bien acheté OS X sans acheter de Mac 
Mais tu n'as pas le droit de l'utiliser.

Donc en pratique c'est de la vente liée.
De plus, comme Brunni le fait remarquer, il n'est pas non plus possible d'acheter un Mac sans OS X, là encore c'est de la vente liée (le fameux racketiciel).
Et si je ne veux pas GNU ? je fais comment ? je n'ai même pas la liberté de choisir ? 
Ça n'a plus grand chose à voir avec le contexte de départ de ce fil de discussion (le fait indéniable que OS X n'est pas un système libre). Ici, tu reviens à la discussion sur la "liberté" de choisir un logiciel propriétaire, qui s'apparente à la "liberté" de devenir esclave:
La liberté de devenir esclave n'est pas une liberté.
Esclave de quoi ?
De l'éditeur du logiciel propriétaire qui te nie
les libertés fondamentales.
mais bon, que tu préfères la liberté des logiciels à celle des hommes ne m'étonne pas outre mesure de ta part ^^
Je défend la liberté des hommes: ceux qui utilisent le logiciel! Mais pas la liberté de renoncer à ses libertés.
Rusty Frozbite (./104) :
Expérience des jeux libres différente ? Euh ça reste fondamentalement un jeu, ça améliore pas le gameplay 
Et bah désolé, mais tu n'as pas du tout compris ce que je voulais dire! J'ai pourtant bien mis "l'expérience
des projets de jeux libres", ça aurait dû te faire comprendre que je ne parle pas de gameplay.
Je réexplique ce que je voulais dire en d'autres mots, peut-être plus clairs: Les projets qui développent des jeux libres ont fait une expérience totalement différente de celle citée par toi dans le message
./77, à savoir que "ceux qui jouent en ont rien à foutre de voir le code-source ou de pouvoir modifier le jeu". Au contraire, ces projets se sont rendus compte qu'un nombre non-négligeable de joueurs deviennent des développeurs. Pas tous évidemment, mais c'est comme pour tous les logiciels.
Et pour ce qui est des mods, rares sont ceux qui valent vraiment le coup d'être joués.
Pourtant à ma connaissance CounterStrike est plus joué que HL2 non modifié.
Et pas mal de jeux propriétaires te proposent de faire des mods, pas besoin de code source libre pour ça.
Mais les modifications possibles sont plus limitées. Avec un jeu libre, tu peux modifier absolument tout ce que tu veux.
Après le fait qu'un jeu libre te donne plus de possibilités de modifications, je veux bien, mais euh, vu la complexité des jeux aujourd'hui, se plonger dans un code source abscons seul pour faire son petit mod, c'est plus trop possible.
Les jeux libres ont en général (par nécessité) un code beaucoup plus lisible.
si un autre développeur concurrent peut se faire du blé sur le jeu qu'on a crée
Bah, il ne peut pas se faire plus de blé que le développeur d'origine, étant donné que n'importe qui peut rediffuser la version modifiée du jeu libre elle aussi. Sauf évidemment si le développeur d'origine a été suffisamment con pour choisir une licence non-copyleft (genre BSD), mais dans ce cas il ne lui faudra pas venir se plaindre.

(D'ailleurs, il y a là un gros trou dans le modèle législatif proposé par Nil: si le logiciel est devenu libre après la fameuse année, il ne faut pas que quelqu'un d'autre qui modifie ce code puisse bénéficier de son année d'exclusivité sur ce code qui n'est pas de lui... Ce problème ne se pose pas si l'obligation de libération est immédiate comme je le propose.)
very (./106) :
Mais le problème n'est pas là, Kévin... soit un minimum réaliste: ce n'est pas en faisant une loi "tout homme sur terre doit être heureux" que l'on y parviendra. De même, dans notre cas, si tu gardes la source originel pour toi, personne ne peut prouver que la source imbitable diffusée n'est pas la source réelle.
La bonne définition de "code source" n'est pas la "source réelle", c'est une "forme adaptée le mieux possible à la modification". Si ta source réelle est imbitable, c'est ta responsabilité de la nettoyer avant la publication. Une source illisible ne passerait pas, que ce soit la source que tu as réellement utilisée ou non.
Et, dans tout système non-totalitaire -- quoi qu'on connaisse ton affection pour les logiques totalitaires -- c'est à l'accusation de faire la charge de la preuve.
Solution simple: ne pas utiliser des critères impossibles à prouver dans la définition, cf. ci-dessus.
Dans la vie réelle: au lieu d'avoir une entreprise d'informatique qui conçoit des logiciels puis les vend, chaque grosse boite aurait son propre service interne d'informaticiens qui développeraient les softs nécessaire pour et dans l'entreprise: pas de diffusion à l'extérieur, donc pas besoin de fournir les sources etc.
Ce modèle ne fonctionne pas pour les logiciels grand public. Les logiciels in-house resteraient probablement in-house, mais les logiciels propriétaires qui se vendent ne peuvent pas devenir in-house étant donné que le public qu'ils visent est plus large.
(de mêmes, de petites professions pourraient faire un groupement d'intérêt économique afin d'appliquer le même genre de logique)
Ce serait de la diffusion, étant donné que le logiciel est utilisé par la PME ou le particulier qui travaille avec, pas par le groupement d'intérêt qui le développe => le transfert est une diffusion.
Pour les logiciels grand public, il reste le modèle des services web, mais c'est le problème que l'Affero GPL commence à toucher, et je pense que sa solution est la bonne (quand tu rends un service, c'est comme si tu diffuses le logiciel, donc les mêmes règles devraient s'appliquer - enfin, ça se limite aux services rendus à travers un réseau informatique, mais pour du grand public, je vois mal une société proposer du service sur place de toute façon). C'est bien pour ça que je me suis rectifié en précisant que la loi devrait émuler l'AGPL, pas la GPL.
Brunni (./114) :
Oué mais faut faire la demande, c'est chiant. Bref c'est de la vente forcée "mais si t'es motivé tu peux te faire rembourser l'arnaque plus tard". Et le temps que t'as perdu pour ça ils te le remboursent pas?
C'est clairement du racketiciel, ils ne sont pas mieux que la concurrence.
Folco (./122) :
Au moins, ils ne ferment pas leurs repos au bout de 13 mois eux... c'est bien sûr ça que je voulais dire...
Tu n'as pas suivi, toi, les dépôts de Fedora <=8 ont été supprimés du serveur de base et de tous les miroirs, ils ne sont plus que sur un serveur archive sans miroirs.
Et je ne vois pas l'intérêt de garder en ligne des dépôts qui ne sont plus mis à jour, tu ne peux pas les utiliser pour des mises à jour parce qu'il n'y en a pas, et tu n'es carrément pas censé installer un nouveau système avec une release qui n'est déjà plus mise à jour!
