Hippopotame (./1262) :
Perso j'essaie surtout de comprendre pourquoi tant de gens votent PS ou UMP, c'est plus important et ça a des conséquences plus dramatiques.
Demande à Moumou, je crois qu'il est un farouche partisan du bipartisme politique, si je ne m'abuse...
Yoshi Noir (./1264) :
Ça a marché tant que l'éducation pour le peuple n'était pas une priorité et que l'Église verrouillait la société. Puis il y a eu l'humanisme et le siècle des Lumières... Et en 1789, il s'est passé quelque chose en France
Évidemment, après ça je sais que tu vas écrire « Ha, ha, tu récites la (dés)éducation nationale ». Tu sais quoi ? Je te laisse dans ton délire. Trop irrécupérable, et de toutes façons je me rends compte que c'est la meilleure façon de contre-argumenter.
Bah autant on ne peut pas être d'accord avec certaines idées de Folco (disons plutôt sur ses idéologies, sur la phase finale de son argument), autant là, il a raison. Tu donnes bien trop de pouvoir à l'Eglise. A la rigueur, l'Eglise a eu une certaine influence au niveau de la politique extérieure (et encore, il s'agissait à mon avis plus d'un argument pour aller s'en mettre plein les poches qu'un vrai problème de religion), autant le rôle de l'Eglise à l'intérieur de "la France" est secondaire (hors, bien sûr, sur le plan des arts, de la philosophie et de la culture, où on peut dire qu'elle a eu un rôle plutôt positif). Les guerres intestines et l'oppression du peuple sont plus le faits de jalousies internes (une des faiblesses de la transmission des terres par le sang, d'ailleurs, à mon avis - que l'on retrouve avec le capitalisme actuel et la transmission du patrimoine industriel par l'héritage et la construction d'une noblesse d'un nouveau genre) et de gros problèmes d'hygiène qui ont précipité les campagnes dans la misère.
Mais on oublie de dire que les périodes où il s'est trouvé des suzerains capables de fédérer, on a eu des périodes d'une richesse inégalée (renaissance carolingienne et, après les efforts de l'universelle aragne - j'oublie toujours le n° de ce Louis

- l'inéluctable ascension vers la Renaissance occidentale qui mènera à l'universalisme - qui est une conséquence et non une cause).