very (./23165) :
-ne soit pas si hautain avec leurs pays d'origine, ces gens peuvent aussi avoir des contacts, une famille et une vie là-bas, ils peuvent simplement aimer leur pays, et peuvent vraiment y retourner ( d'ailleurs historiquement ce fut le cas d'une *majorité* des immigrés portugais, italiens, polonais, espangols... ). C'est pas parce que l'on vient en France un peu que l'on va magiquement vouloir y rester toute sa vie tellement c'est trop bien... ( il faut bien te dire que la France est un pays triste et laborieux, et quand on vient d'une région baigné par la soleil et la flemmardise, c'est toujours compliqué d'y rester )
Bah lis un peu ce que j'ai écrit, ce cas y est aussi précisé... mais je sais justement que c'est pas si simple, au bout d'un certain temps, de choisir entre une terre d'accueil et sa terre d'origine (voire qu'on n'a juste pas envie de faire le choix parce qu'on se sent d'un pays et de l'autre, mais de façon différente). Je pense que tous ceux qui sont partis vivre à l'étranger assez longtemps sont d'accord sur ce point, sans que ça soit d'ailleurs pour des raisons politiques. C'est juste humain.
very (./23165) :
-évite la phrase "chance pour la France", elle est déjà usée jusqu'aux genoux, en fait elle devient majoritairement usée ironiquement.... Vraiment ^^
Je te l'accorde, mais c'est en répartie à un discours qui, lui aussi, est usé jusqu'au genoux

very (./23165) :
-faut arrêter avec la blague récurrente des immigrés qui travaillent paient des impôts etc quand on voit leur profile professionnel et le marché du travail en France...
Bon, je vais être pragmatique, dégueu et tout ce que tu veux. Quand un immigré débarque pour se protéger d'une situation d'instabilité, on n'est pas vraiment dans le cas usuel où on peut avoir une immigration "pour trouver l'eldorado". On voit très bien, d'ailleurs, que les vagues d'immigrations précédentes qu'on a eu il y a plusieurs décennies (en particulier avec les espagnols, mais aussi avec les immigrés des anciennes colonies) ont amené une main d’œuvre qui a accepté de faire le travail pourri que les français ne voulaient pas faire.
On est aujourd'hui dans une situation où on a besoin de main d’œuvre peu qualifiée. Les boites d'intérim cherchent sans cesse des aides soignants, des ouvriers du BTP, des ouvriers agricoles, des serveurs... Que des boulots que personne ne veut faire. Un immigré qui doit faire vivre sa famille ne fait pas la fine bouche (lui). La surqualification des français fait qu'il y a un manque dans de nombreux domaines (c'est pas un reproche ou une critique, c'est juste comme ça, et on ne peut que se réjouir de la progression des qualifications - à moins que ça ne soit qu'un mirage [au moins pour partie] et que certains diplômes aient perdu de leurs qualités, c'est aussi possible). Enfin, tout ça pour dire que je pense que je n'ai pas (totalement) tort sur ce point.
very (./23165) :
-Si tu veux les convertir va fonder une mission chez eux, ici a priori on en veut pas, merci et au revoir.
Pas compris le rapport, je ne cherche à convertir personne, je prends en compte plusieurs paramètres :
- si la France connaît un jour de tels problèmes, on sera bien content d'avoir créé des liens privilégiés avec des pays limitrophes... on a d'ailleurs été bien content d'avoir des colonies pour servir de chair à canon pendant la guerre ; il n'y a plus de colonies, ça ne nous empêche pas de créer d'autres formes de liens (dont ceux de l'immigration pour cause d'instabilité politique) avec des pays proches historiquement et géographiquement
- la France ne peut pas se permettre de tourner le dos à de futurs partenaires (commerciaux, politiques, etc.)
- la France a besoin de retrouver une place et une aura sur la scène internationale ; ce n'est pas en s'isolant et en reniant les grands principes qui ont fait d'elle ce qu'elle a été il y a un siècle que ça fera avancer les choses (la France terre d'accueil pour les réfugiés Russes ou Polonais, ça l'a servie et pas qu'un peu). A moins qu'on préfère continuer à regarder notre nombril en tenant la main des USA, pendant qu'on se fait fesser par une Europe germanique en en demandant "encore, encore" ?
- je reste persuadé que - dans l'immédiat - on a besoin de main d’œuvre et qu'il est plus intelligent de préparer l'immigration que de se retrouver avec des clandestins (qu'on devra de toutes façons gérer, et qu'on n'a aucune raison de refouler, on bafoue d'ailleurs assez les conventions internationales pour ne pas en rajouter encore).