Squalyl > Même si, comme le dit Hippo’, les équations de Maxwell sont incompatibles avec la relativité galiléenne (les transformations de Lorentz qu’Einstein a appliquées aux équations de la mécanique pour donner la relativité restreinte viennent directement de ces équations), je persiste à dire que ces équations de Maxwell
ne disent rien sur l’existence ou non de l’éther, et c’est
précisément pour cette raison que l’expérience de Michelson-Morley fut déterminante, afin de trancher le débat.Morceaux choisis d’un dossier justement intitulé « Lumière et éther » :
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/physique/d/relativite-restreinte-et-naissance-de-lespace-temps_509/c3/221/p5/
[…] la conception moderne de champ en tant qu'entité qui n'a pas besoin de support matériel était hors de portée des scientifiques du XIXème siècle, Faraday inclus. Le champ électromagnétique de Maxwell était donc supposé être supporté par un milieu matériel, qui fut rapidement identifié avec l'éther luminufère de Huygens.
[Hendrik Antoon Lorentz] démontra en 1895 que les équations de Maxwell étaient compatibles avec une conception dans laquelle l'éther était partout présent, même à l'intérieur des atomes. […]Les équations de Maxwell prévoyaient la propagation de la lumière à la vitesse de 300.000 km/s par rapport à l'éther. Or, si l'on cherche à calculer la vitesse de la lumière par rapport à un référentiel qui est lui-même mobile dans l'éther, on observe que la lumière se propage avec une vitesse différente et que les équations de Maxwell changent de forme. Le premier résultat était prévisible, compte tenu de la formule de composition des vitesses découverte par Galilée, mais le second signifie que les référentiels inertiels ne sont plus équivalents. Si l'on inclut les équations de Maxwell dans le cadre de la cinématique newtonienne, il existe donc un référentiel privilégié, celui de l'éther, et mesurer la vitesse de la lumière dans un certain milieu permet de déterminer expérimentalement la vitesse de ce milieu par rapport à l'éther, vitesse qui est une sorte d'absolu puisque l'éther est un référentiel privilégié. Le principe de relativité de Galilée est donc apparemment violé par les équations de Maxwell. Mais jusqu'ici, pas de problème réel : il n'avait jamais été dit que le principe de relativité de Galilée était un principe inviolable.
GUNNM (./13476) :
Arf, le mot exact ne me venait plus tout à l'heure, je voulais dire "intrication". En effet, la mécanique actuelle ne l'explique pas, tout en rejetant toutes idées de variables cachée ou d’Éther.
Toujours pas.
Bon, comme tu butes toujours sur le même problème, je vais être plus clair : la mécanique quantique n’a jamais mentionné, ne mentionne pas et ne mentionnera jamais l’éther, cette entité est uniquement liée aux mécaniques non quantiques, comme la mécanique galiléenne ou la relativité restreinte.
Tu peux remettre en cause la mécanique quantique de toutes les manières que tu veux, tu ne feras jamais revenir l’éther ainsi : si tu tiens tant à son retour, attaque-toi à la relativité (par exemple en montrant que les résultats de l’expérience de Michelson-Morley tels qu’on nous les enseigne sont faux, ou que le résultat de cette expérience ne réfute en fait pas l’éther), là tu auras une chance non nulle de le voir revenir.
Ici, on parle de phénomènes quantiques, l’éther est donc hors de propos.
Ensuite, concernant le fait que la mécanique quantique n’explique pas l’intrication, je te demanderai de relire
./13462 : les différentes explications, que l’on appelle « interprétations de la mécanique quantique », sont pour l’instant hors du champ de l’observation, car construites de manière
ad hoc pour coller avec les observations actuellement connues.
Tant que les différentes interprétations encore en lice ne proposeront pas de nouvelles prédictions différentes les unes des autres sur un phénomène donné, afin de faire le tri entre celles qui sont réfutées par l’observation et celle qui ne le sont toujours pas, le choix d’une interprétation plutôt qu’une autre sort du cadre scientifique pour tomber dans celui de la métaphysique, là où tout le monde à raison contre tout les autres puisque rien n’est réfutable.
C'est amusant de voir comme vous balayez cette idée d'un revers de la main, notamment après une expérience comme celle de la goutte d'eau, qui remet clairement la question sur le tapis
C’est amusant de voir comme tu balayes l’idée de l’absence d’éther d’un revers de la main, notamment après une expérience comme celle de Michelson-Morley, qui réfute clairement sa présence.
si une particule "surfe sur une vague", comme l’expérience permet de le supposer, c'est que la vague existe, et que quelque chose se déforme.
C’est une vision matérialiste : pour toi, ce qui existe est forcément matériel.
Oui, la « vague » (onde de probabilité ou onde pilote) existe et est réel, mais non, elle n’est pas matérielle, pas au sens où tu l’entends : la matérialité n’est pas une condition
sine qua non de l’existence et la réalité.
GUNNM (./13479) :
Et si la conclusion est qu'il s'agit bien d'une particule porté par une onde, c'est que le principe d'incertitude ne tiend plus non plus, bref toute l'école de Copenhague.
S’il te plaît, ne parle pas du principe d’incertitude alors que tu viens une fois de plus que tu ne sais pas du tout ce que c’est.
Le principe d’incertitude d’Heisenberg est une
conséquence directe des phénomènes ondulatoires tronqués dans le temps : là où tu as une onde qui ne s’étend pas à l’infini dans le passé et dans le futur, alors tu as un principe d’incertitude. Obligatoirement. C’est mathématique (à moins que tu veuilles remettre aussi en cause les maths, hein ?) Mécanique quantique ou non.
Même en traitement du signal, domaine macroscopique et non quantique s’il en est, il existe un équivalent du principe d’incertitude.
Si le principe d’incertitude existe en mécanique quantique, c’est
uniquement parce que cette mécanique fait intervenir des ondes avec un début et une fin temporels, rien de plus, rien de moins.
Donc même dans l’expérience des gouttes d’eau, vu qu’il y des ondes qui n’ont pas toujours existé, alors il y a un équivalent direct du principe d’incertitude.
Et tant mieux : La mécanique probabiliste n'est pas déterministe, c'est plus un outils qu'une science.
OK, donc en plus d’être matérialiste, tu es déterministe…
Et je te rappelle que, si tu veux vraiment éradiquer ce non-déterminisme qui te fais dresser les cheveux sur la tête, tu n’as que deux solutions : soit éliminer toute onde de ta théorie physique, soit supposer un univers ayant un âge infini aussi bien vers le passé que vers le futur (et donc, éliminer le Big Bang).
Bon courage
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!
GUNNM (./13481) :
Et puis c'est quoi cet argument ? Tu veux me ridiculiser pour avoir le dernier mot?
Non, il veut indiquer que tu utilises des notions à tort et à travers pour prouver le contraire de ce que disent ces mêmes notions !
Le fait que tu ne maîtrises pas ces notions, ce n’est pas un tort (qui peut se targuer de tout savoir ?), mais le fait que tu les utilises en croyant les maîtriser et en t’offusquant quand on t’en fait la remarque, ça c’est un tort.
./13480 >
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