Uther Le 05/04/2002 à 19:31 Bof il n'y a pas plus de personnes faciles a convaincre dans les banlieues défavorisées qu'ailleurs: les visites dans les banlieues ont peu a voir avec cette politique du candidat qui doit plaire. Le problème c'est quand on parle de la personne candidat et non du programme du candidat! Maintenant beaucoup trop de gens élisent les président comme il élisent les miss France, ou comme il élisent ceux qui vont sortir du loft! C'est cette mentalité qui fait en partie que la politique déraille, non pas qu'il n'y ai pas de vraies idées politiques mais elles sont éclipsée et que aujourd'hui ce n'est plus ce qu'il faut pour être élu!
[edit]Edité par Uther Lightbringer le 05-04-2002 à 19:38:27[/edit]
niuob Le 05/04/2002 à 19:33 Mais si.
Dans la plupart des banlieues défavorisées, les gens se laissent convaincre par un discours démagogique, il ne considèrent pas forcément la politique qu'il y a derrière.
En plus, en ce moment, c'est la mode de la politique de "tolérance zéro".
Uther Le 05/04/2002 à 20:01 Oui Bayrou OK, Chevenement beaucoup mois, il est très proche de Chirac dans son coté démago(un peu moins grave quand même)!
Ce que je comprends pas c'est que Bayou ne décole pas plus, il est porteur d'un vrai projet contrairement a la pluspart des autres candidats.
natto Le 06/04/2002 à 11:01 bof je l'm bien moi juppé

納 豆パワー!
I becamed a natto!!!1!one!
Kelso Le 06/04/2002 à 16:03 Bayrou, qu'est ce qu'il propose?
Et les radicaux de Gauche? (sans être attaché à l'image, le candidat est une candidate métis, ce qui a quand même attiré mon attention)
Je viens de lire le programme de Jospin, il propose l'annulation de la dette des PMA, je savais pas. mais bon ce qu'il a dit sur Chirac c'est assez degueulasse, ça rapelle un peu la campagne Bush-Gore (j'ai vu des pubs où les candidats se cassaient mutuellement sur leurs vies privées)
the car's on fire and there's no driver at the wheel
and the sewers are all muddied with a thousand lonely suicides
and a dark wind blows
GYBE! Dead Flag Blue
Les programmes de Jospin et Chirac sont des programmes faits pour-ne-pas-être-appliqués, de toute façon. Suffit de voir le budget : une fois élu, ils oublieront bien vite les PMA...
Jacques Chirac annonce 30 milliards d’euros de baisse d’impôts et 4 milliards de mesures nouvelles, soit 34 milliards d’engagements. Lionel Jospin annonce de son côté 18 milliards de baisse d’impôts et 8 milliards de mesures nouvelles, soit 26 milliards d’engagement. Et pourtant les promesses s’amoncellent. Le tout avec une promesse de disparition du déficit de 30,5 milliards dès 2004. Comment font-ils ?
Pour donner du sérieux à leurs programmes, Jacques Chirac et Lionel Jospin financent discrètement la majeure partie du coût de leurs promesses par un mystérieux « glissement du volume des dépenses » de 1,4 % l’an pour le premier, de 1,5 % l’an pour le second. Ils ne les chiffrent pas. Ceci représente pourtant respectivement 19 et 20 milliards d’euros à l’horizon 2007. Il s’agit bien de dépenses nouvelles, d’ailleurs aisément explicables par les promesses formulées.
Les totaux des chiffres simplement annoncés par l’un et l’autre s’élèvent ainsi à 83 milliards pour le président sortant et à 76 milliards pour le Premier ministre sortant.
Or avec une croissance économique estimée par l’un et l’autre à 3 % l’an, les recettes fiscales ne devraient augmenter que de 49 milliards, et encore en tenant compte de l’accélération des rentrées liées à la progressivité fiscale. Elles augmenteraient ainsi de 3,9 % par an.
En se tenant aux chiffrages qu’ils annoncent eux-mêmes, les deux sortants ont des programmes dont les financements font apparaître de véritables trous noirs : 34 milliards d’euros pour Jacques Chirac, 27 milliards pour Lionel Jospin. C’est ce qu’il manque pour expliquer comment les factures de leurs promesses, selon leurs propres évaluations, seront financées.
De plus, ce qu’ils annoncent passe sous silence certains engagements : Jacques Chirac ne dit rien du financement de l’effort de recherche-développement qu’il veut conduire à 3 % en 2012 (coût estimé à l’horizon 2007 : 5 milliards) ; Lionel Jospin ne dit mot du financement du fonds de réserve des retraites, ni surtout du financement de l’extension de la réduction du temps de travail (coût estimé de ces deux engagements à l’horizon 2007 : 15 milliards).
Le trou réel du programme de Jacques Chirac : 45 milliards ; celui de Lionel Jospin : 42 milliards !
Pour combler ces trous et compte tenu des baisses fiscales annoncées, le taux des prélèvements fiscaux de l’Etat sur le PIB passerait de 15,3 % en 2002 à, en 2007, 15,4 % avec Jean-Pierre Chevènement, 16,8 % avec Jacques Chirac, 17,3 % avec Lionel Jospin. La tendance naturelle liée à la progressivité de l’impôt conduirait ce taux à 16 % en 2007.
L’effort pour la sécurité de Jacques Chirac n’est pas financé, l’extension de la réduction du temps de travail de Lionel Jospin n’est pas financée ! Non seulement les impôts ne devraient pas baisser, mais ils devraient augmenter !
[edit]Edité par telchar le 06-04-2002 à 16:15:40[/edit]
Kelso Le 06/04/2002 à 19:18 De toute façon les promesses de baisses d'impots sont des promesses electoralistes, sans aucun rapport avec un projet politique.
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natto Le 06/04/2002 à 20:49 telchar raison.......et ya le probleme des retraites aussi

納 豆パワー!
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va voter, faut pas s'abstenir
>>> quoi qu'on vote ce sera la meme merde
Pour Jospin ou Chirac ce ne sera sans doute pas très différent... mais il y a un nombre record de candidats pour cette élection, avec des idées très diverses, alors il y a de quoi faire le choix, bourdel di diou!! Et ce ne sera pas la même merde avec chacun d'entre eux.
>>> Si je vote c'est pour Arlette ; pour faire chier tout le monde
Voter pour une secte? Moi elle me fait peur, Arlette.