ZikZak (./3) :
Cedega en est une preuve, les sources sont disponibles (Wine) mais le consommateur peut se tourner vers Cedega pour avoir une solution adaptée.
Cedega est non-libre, ils ont d'ailleurs forké WINE parce qu'ils ne veulent pas respecter la LGPL qui est utilisée dans les versions récentes de WINE (à la place de la licence MIT X11 qui leur permet de tout voler sans rien rendre).
Flanker (./7) :
format audio de prédilection ? l'aac, un format ouvert et standardformat vidéo de prédilection ? le mp4, format ouvert et standard
Ces formats obligent qui les utilise à verser une redevance pour l'utilisation de brevets logiciels (dans les pays qui les prévoient), ce qui est incompatible avec le concept de logiciel libre, bref ils ne sont pas ouverts du tout!
Nil (./12) :
D'ailleurs, quand ils sont passé sur x86, on aurait pu penser que ça allait signer la fin des Mac (pouf, tout le monde peut pirater MacOS et faire un hackintosh). En réalité, ça a plutôt eu l'effet inverse : les gens ont acheté encore plus de Mac parce qu'on pouvait y installer autre chose.
On a toujours pu installer autre chose que Mac OS sur un Mac, Fedora PPC marche très bien sur les Macs PPC.
Flanker (./24) :
Quand ils ont autorisés les clones de Mac, juste avant OS X... La situation était globalement la même, les Mac étaient plus chers que les clones, et même s'ils étaient plus haut de gamme, plus personne ne les achetaient...
Bah, tout ce que ça prouve, c'est que leurs prix de matériel sont excessifs (car supérieurs à la valeur réelle), du coup c'est là qu'il faut chercher le problème et aussi la solution évidente, pas dans la vente liée ni dans l'espèce de DRM liberticide utilisé pour l'imposer.
Godzil (./38) :
Pour ce qui est de mettre Mac OS X en open source, je pense comme Flan, ça serait une très mauvaise idée si Apple le faisait. Mais si on regarde bien, 90% (si ce n'est plus) des fondations de Mac OS X sont déjà Open Source (Darwin, Obj-C, LLVM, Quicktime Server, WebKit, et j'en passe)
Mais ça ne sert absolument à rien parce que ce qui est libre ne suffit pas pour avoir un système complet. Enfin, tu peux rajouter des composants GNU et X11 par dessus pour le compléter (cf. GNU/Darwin et projets semblables), mais le système résultant a plus d'inconvénients que d'avantages par rapport aux systèmes libres plus courants (GNU/Linux et les divers *BSD). En particulier, il ne fait pas tourner les applications Mac, juste les applications X11 qui tournent très bien (voire mieux) sous GNU/Linux aussi.
ce qui ne l'est pas, et ne le sera jamais, est et reste l'interface, c'est grossomodo ce que fait apple, le moteur est Open source, la carrosserie ne l'est pas, et quelque pars c'est tant mieux ^^
Bah non, je ne suis pas du tout d'accord avec ta dernière proposition.
Flanker (./45) :
Supposons que le code source soit obligatoirement libre : nous sommes d'accord que le seul moyen de faire du bénèf est de vendre du support, n'est-ce pas ? quel serait l'intérêt d'innover ? ton concurrent va récupérer en même temps ton innovation, et comme il n'aura pas mis d'argent dans la R&D, il pourra offrir le même service que toi, mais en moins cher...
Non, parce qu'il n'a pas l'expertise nécessaire.
Cf. Oracle Enterprise Linux ("Unbreakable Linux") qui est très loin de se vendre aussi bien que Red Hat Enterprise Linux (le système d'exploitation libre qu'ils ont repompé).
Maintenant, si tout le monde avait Linux comme OS de base (et donc les seuls concurrents seraient Red Hat, Suse, Mandriva, Ubuntu) les choses seraient différentes vu que si Red Hat innove, ses améliorations peuvent être immédiatement récupérées par Suse, Mandriva et Ubuntu.
C'est déjà le cas et pourtant ça n'empêche pas à Red Hat d'innover. Fedora est toujours à l'avant-garde de la technologie, et une part importante de ceci est du travail effectué par des personnes employées par Red Hat.
Maintenant, si on en revient aux jeux, là, j'ai beaucoup de mal à voir comment on peut dégager des bénèfs :
Déjà tu présupposes qu'il faille obligatoirement développer pour le fric...

Si les jeux ne sont plus rentables commercialement (ce qui reste à prouver, mais admettons ça comme hypothèse pour ce paragraphe), ben ceux qui veulent se faire du fric développeront autre chose et ceux qui aiment développer des jeux le feront pour le plaisir. Il y a plein d'activités qui ne sont pas rentables commercialement et qui se font quand-même. Et il existe déjà des jeux libres développés par des volontaires.
Nil (./52) :
Mais on peut très bien libérer le code et pas le graphisme, c'est déjà ça.
Euh non, ça n'apporte rien, ça donne toujours au final un jeu non-libre (même si au moins on peut réutiliser le code pour avoir un jeu vraiment libre comme l'ont fait des projets comme OpenArena - mais il faut que quelqu'un le fasse; sans ça, le code libre n'a aucun intérêt).
very (./54) :
Sinon une question bête: si on m'oblige à publier le code alors que je veux pas... je vais évidemment publier une version totalement illisible, non-documenté et inutilisable (bien qu'elle produise bien l'exécutable
), ce qui est même facile à générer depuis une source claire. Ou alors je publie l'asm en disant que j'ai "codé en asm, si-si".
Bah, tu serais coupable d'obfuscation volontaire et tu ferais de la prison pour ça.
Évidemment qu'il faut définir les sources comme la forme préférée pour la modification comme c'est fait dans la GPL.
Lionel Debroux (./56) :
Mais si tu fais ça, tu as intérêt à ce que ce que tu veux essayer de protéger en utilisant ce genre de moyens ne soit pas ""facilement"" accessible par d'autres moyens. Pour des drivers écrivant sur des périphériques mappés en mémoire (par exemple, le driver vidéo "nv"), ça ne sert pas à grand chose, au bout du compte: c'est sujet au reverse-engineering externe, sans désassemblage de code, par snooping des accès aux périphériques mappés en mémoire.C'est à partir de cette méthode, en observant ce que le driver propriétaire "nvidia" fait, que le driver "nouveau" est développé. C'est long et ch****, mais ça produit des résultats, puisque le driver "nouveau" n'est apparemment plus quasi-inutilisable en pratique.
Ils ont aussi déobfusqué le code de
nv.
Sinon, ce que je propose:
1. obligation de publication des sources (dans leur forme préférée pour la modification, non obfusquées) immédiate (et peut-être même aussi pour autre chose que les logiciels, par exemple avoir les plans électriques pour le matériel livrés avec, les recettes pour tout plat ou boisson etc.),
2. abolition de tous les droits d'auteur sauf le droit d'attribution
(bref, en gros l'effet devrait être comme si tout était sous GPL) et
3. abolition des brevets. Tous, pas seulement les brevets logiciels.