Imaginez un scientifique, un spécialiste mondial dans une discipline. Il veut faire une publication, et ses relecteurs qui sont des gens moins compétents que lui dans son domaine, c'est dans le postulat de départ, ne comprennent pas grand chose, et demandent à ce que soit ajouté telle référence à telle étude (parfois l'étude du relecteur. Ça a beau être anonyme, cela se sait parfois car il n'y a que 3 ou 4 spécialistes dans le monde...), que tel paragraphe n'est pas exact (alors qu'il n'a juste rien compris), et on lui refuse sa publi sous cette forme.
Mon spécialiste se voit donc contraint de pourrir son papier pour pouvoir le publier... Ça, c'est ce que les gens dans mon équipe subissent régulièrement.
vince Le 30/08/2013 à 14:31 Et trois mois après, quand ils ont enfin compris de quoi il retournait, un "copain" publie une quasi copie du texte original et obtient un prix bogdanov en sciences politiciennes sponsorisées...
Et en plus comme ils sont en monopoles, ils font la pluie et le beau temps et peuvent pourrir une opinion s'ils s'en foutent ou qu'elle est incompatible avec un sponsoring actif et lucratif.

"- Nigga you know what the fuck I want, nigga: I want your motherfuckin' Daytons, and your motherfuckin' stereo! And I'll take a double burger with cheese!
- WHUT?"
I LOVE TO HATE/I HATE YOUR LOVE -AND I CAN'T FEEL AFFECTION FOR PEOPLE LIKE YOU!
CAALGOOONNNNN [TELLMESOMETHINGIDONTKNOW SHOWMESOMETHINGICANTUSE PUSHTHEBUTTONS CONNECTTHEGODDAMNDOTS] (Si Dieu existe il doit me détester...) vince Le 30/08/2013 à 15:59 question : combien de temps depuis qu'une "recherche" digne de ce nom venant de l'extérieur de l'université ait été validé par un comité de lecture universitaire ? Des grands noms de la science qui n'étaient pas liés à une université avant leur premières publications (dans le fond du garage©), il y en a eu, et pas qu'un peu.
Tout à fait d'accord, mais on est dans une ère de la confiscation et du sérail, plus que jamais on revient aux mentalités corporatistes et à la restriction de l'accès par le jargon, le statut, les critères d'écrémage, et ça joue contre une vraie évolution des choses, puisqu'une fois qu'on a intégré ledit sérail, on doit en devenir un chantre.
Du coup on ne peut plus secouer les choses, on les perpétue afin de préserver son propre avenir.
Et voilà pourquoi votre fille est un monde de merde.
Non, attendez, quelqu'un a mélangé mes fiches...

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CAALGOOONNNNN [TELLMESOMETHINGIDONTKNOW SHOWMESOMETHINGICANTUSE PUSHTHEBUTTONS CONNECTTHEGODDAMNDOTS] (Si Dieu existe il doit me détester...) Nhut Le 30/08/2013 à 21:10 Ce qui est important aussi dans une étude, c'est pas tellement qu'elle soit publiée, c'est qu'elle ait été citée.
Des études merdiques peuvent être publiées. Elles seront lues par des spécialistes de cette discipline, totalement indépendants du comité de lecture original, dans un an, trois ans, dix ans. Ces spécialistes pourront décider sans aucune pression s'ils vont accorder du crédit à cette étude en la citant comme source dans leur étude à eux ou s'ils vont au contraire dire que c'est de la merde et complètement l'ignorer. En général, plus une étude est citée, plus des spécialistes (= des gens qui y connaissent un rayon au domaine) la considèrent comme crédible.
Maintenant il peut y avoir des études de qualité insuffisamment citées car parues dans des revues scientifiques moins lues.
C'est marrant, maintenant que j'y pense, en dentaire on m'a jamais inculqué l'esprit critique à avoir quand on lit un article scientifique. En pharmacie j'ai eu un cours complet dessus.
D'ailleurs le comité de la 'Saveur de l'année' et l'élection de la 'Voiture de l'année', ça aussi c'est de la fabrique d'opinion, le produit est élu pour l'année à venir, environ 3 mois avant le début de ladite année, chaque fois ça me choque, parce que c'est une prescription abusive et présomptueuse.

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CAALGOOONNNNN [TELLMESOMETHINGIDONTKNOW SHOWMESOMETHINGICANTUSE PUSHTHEBUTTONS CONNECTTHEGODDAMNDOTS] (Si Dieu existe il doit me détester...)Ben si ya des milliards mis dedans chaque année, c'est que ça marche. Si la pub de la mi-temps au super bowl coute un bras, une couille et un oeil, c'est que ça cartonne du tonerre. Personne continuerait à jeter son pognon par les fenêtres depuis des décennies avec toutes les études d'impact qui ont été réalisées s'il était plus efficace de pisser en l'air en dansant la samba.
ça marche tellement qu'ils font des calculs de retour sur investissement dessus.
Le truc c'est que l'effet n'est pas immédiat, mais il consiste à progressivement au moins fabriquer une idée.
A force avec les pubs Nike, t'iras peut-être pas acheter des Nike, mais au moins des basket.
Les pubs pour les smartphones finiront par te donner envie d'un bidule.
Aujourd'hui plus que jamais, on fait une pub pour enfoncer une idée dans le crâne, plus pour créer un buzz (rappelle-toi Culture Pub et leurs pubs qui ne vendaient pas de truc directement, mais qui surtout attrapaient ton attention et t'en faisaient parler).
Longtemps la pub vantait le produit, puis on a fait des pubs artistiques, désormais on fait de la pub-conseil qui vend des valeurs et rassure.
C'est relativement vicieux et insidieux, mais ça marche, on est tous fatalement affectés par la pub, que ça soit un renforcement positif ou négatif, mais on ne peut s'en tirer que par autarcie pure vis-à-vis de tout médium.

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CAALGOOONNNNN [TELLMESOMETHINGIDONTKNOW SHOWMESOMETHINGICANTUSE PUSHTHEBUTTONS CONNECTTHEGODDAMNDOTS] (Si Dieu existe il doit me détester...)"Pen², l'homme qui allait chez les gens sans sortir de chez lui"
pareil que penpen ici. pas de pub dans mon cadre de vie, et celles de dehors, on les subit tant bien que mal.
La pub est plus subtile que ça, elle n'a pas besoin de te cibler directement, il suffit qu'elle affecte ton entourage plus ou moins direct. Si quelqu'un me parle d'un truc, c'est probablement parce qu'il l'a connu via une pub, ou parce quelqu'un d'autre lui a fait connaître qui lui aussi l'aurait connu via une pub (ou un article de journal mais c'est pareil). Donc dire que tu n'es pas influencé ça me paraît un peu naïf.
Le simple fait d'entendre parler de ou voir un produit influence inconsciemment, selon que tu en as entendu parler par quelqu'un/quelque chose que tu considères cool ou pas. Le produit va en quelque sorte se lier à l'émotion que tu partageais au moment où tu en as entendu parler (je sais pas bien comment dire ça).
Ca ne marche peut être pas pour tout le monde, les septiques vont refuser de se faire un avis sur quelque chose qu'ils n'ont pas proprement expertisé, mais de toute façon lorsqu'ils auront à parler d'un sujet ou à choisir un produit d'un certain type, ce dont ils auront entendu parler va se retrouver dans la liste des choix potentiels, et ça c'est déjà tout bon pour l'annonceur.

Hum oui c'est vrai dans les deux cas bien sûr. Si tu as entendu parler d'un produit dans un moment d'exaspération de la part de quelqu'un que tu ne respectes pas, tu vas t'en faire la même idée.
(mais dans les 2 cas c'est "faux" techniquement, le fait que qqn aime ou parle d'un produit ne le rend pas vraiment meilleur ou moins bon, juste on le perçoit inévitablement comme ça à cause de l'émotion)
C'est pour ça qu'aujourd'hui beaucoup savent qu'il n'y a pas besoin de vraiment faire des produits nouveaux ou meilleurs, il faut juste influencer la perception que les gens ont de leur entreprise. Si vous voulez un exemple concret il suffit de prendre un peu de temps pour analyser dans la téléphonie mobile.