Yoshi Noir (./1054) :
Il y a un fossé entre la drague "honnête" et aborder la gent féminine en la sifflant et en faisant des allusions lourdingues. Je pense que Montreuillois/juddhum évoquait plutôt le second cas que sa femme a trop souvent croisé.
Oui.
Surtout qu'initialement, je sortais sur la question des jeux-vidéo, mais j'aurais pu parler des lourdingues qui lui ont fait arrêter d'aller à la piscine, parce qu'il semble inadmissible qu'une femme porte un maillot de bain pour essayer de s'entretenir sans se sentir obligé de l'interrompre en permanence.
Brunni > Il y a incompréhension. Je pense qu'il est tout à fait sain et essentiel que les mecs abordent les nanas et oui, j'aimerais qu'il y ait un peu plus de symétrie dans la démarche, parce que le plupart des nanas que j'ai rencontrées me disaient "c'est au mec de faire le premier pas". C'est aberrant aussi, c'est le fruit d'une sorte de vieux conditionnement patriarcal.
Y'a des applications pour se rencontrer, y'a des clubs de salsa, des soirées/brunchs pour faire des connaissances, mais il y a aussi des opportunités dans des lieux moins opportuns et il est possible (comme une part importante, je ne me rappelle plus de la stat) de faire des rencontes sur son lieu de travail, mais les faits montrent qu'on est loin d'une dynamique saine dans les rapports. Alors, est-ce un fait géographique (Francilien ?), est-ce une problématique sociale ? Même au boulot, je ne compte plus les propositions incongrues et machistes qui sont faites à ma secrétaire (qui est la seule nana dans mon agence, désormais), parce qu'il semble normal qu'on demande de manière très insistante (et devant tout le monde) un "bisou" pour un dossier bouclé très rapidement. Mentalité de merde, qu'il y a dans d'autres agences.
Je ne dis pas que l'inverse n'existe pas (un bureau de femmes VS 1 homme isolé), mais connaissant (et parfois ça me gave) beaucoup de services sociaux (où les femmes sont SURreprésentées), je n'ai entendu que 2/3 histoires déplacées en 15 piges, alors que j'abordais le sujet sciemment.
Enfin, si je devais avoir un mot pour concilier un minimum nos avis, je pense sincèrement que la femme est la première ennemie du féminisme, parce que bon nombre de celles que j'ai pu entendre (y compris celles qui se plaignaient d'être harcelées), continuaient sciemment de perpétuer des archaïsmes patriarcaux ("JE dois chercher mon gamin à l'école quand il est malade", "c'est à la femme de faire les tâches ménagères", "c'est à la femme d'utiliser la CB de son mec", etc...).
Brunni (./1055) :
Ces allusions lourdingues marchent parce qu'elles excitent les femmes, c'est bien le souci (et en plus certaines ont honte de l'admettre)
Je n'arrive pas à comprendre ton fantasme que tu sors là. Le viol aussi est un truc qui leur plaît secrètement ? (je pose la question sincèrement, puisque je-ne-sais-quel réalisateur affirmait ça, récemment)